Les ceintures

Les ceintures

Recherche ta ceinture

Recherche ton dan

Voici ce que dit Jigoro Kano à propos du système de grade :
« J’ai fondé le Kôdôkan en l’an 15 de Meiji [1882] et ai fixé les grades des pratiquants sans tarder. Autrefois, en fonction des habitudes, le nombre de grades différait et, pour chacun, on se voyait remettre des rouleaux aux noms divers mais, en général, il existait trois grandes divisions qui étaient mokuroku, menkyo et kaiden (...). Je ressentis qu’il y avait trop de temps entre chacune pour que cela soit d’une quelconque aide sur le plan de la motivation des pratiquants.
Alors, je baptisais les débutants mudan-sha [personnes sans dan] que je séparais en trois divisions, kô, otsu, hei (ko, otsu, hei, tei : ABCD) et je mis sur pied un système dans lequel on devenait 1er dan après une certaine progression dans la pratique puis 2e, 3e, 4e dan et ainsi de suite vers le haut, en faisant en sorte que le 10e dan soit attribué aux personnes qui, dans l’ancien système, auraient atteint le niveau kaiden. Par la suite, je ressentis encore qu’avec mon système des trois étapes kô, otsu et hei (ko, otsu, hei, tei : ABCD) pour les personnes sans dan, le temps était toujours trop important entre deux pour les motiver, et je réformais le système en instaurant un 1er, un 2e, un 3e, un 4e, un 5e kyû ainsi qu’un non-grade, ce qui correspondait à six kyû. En y réfléchissant avec l’expérience acquise depuis, je pense que cela correspond assez bien aux besoins.
»
Traduction Yves Cadot.

http://judosaintgermaindupuch33750.e-monsite.com/pages/culture-judo/culture-judo/les-ceintures.html

Créés au Japon par Jigoro Kano en 1892 (1897 pour certaines sources) sur les bases du menkyo, les 10 niveaux de grade (dan) sont précédés par 6 sous-niveaux initiatiques à savoir les ceintures de couleurs (kyu). Inventé en Angleterre par Gunji Koizumi en 1926, introduit en France par Mikinosuke Kawaïshi en en 1935, les ceintures de couleurs existé déjà au Japon depuis 1886 (la ceinture blanche pour les 5e et et 4e kyu et marron pour les 3e, 2e et 1er kyu pour les adultes et violette pour les jeunes). À noter que contrairement à Gunji Koizumi, Mikinosuke Kawaïshi crée un programme lié à chaque ceinture.

Le port de la ceinture rouge et blanche et de la ceinture rouge n’est pas obligatoire mais un privilège. Tous les pratiquants ne peuvent devenir 10e dan mais tous doivent être fiers du grade obtenu. La valeur d’un grade dépend beaucoup de la valeur de celui qui le porte. Le grade quel qu’il soit revêt une très grande importance pour tous les pratiquants étant une source de fierté du travail réalisé.

Star Wars :
Obi Wan Kenobi : le nom de Kenobi semble être un hommage au réalisateur Kurosawa et à la culture japonaise. Obi désigne en effet la ceinture utilisée pour attacher un kimono ; ken signifie « épée » en japonais ; enfin, wan fait écho au titre honorifique japonais san.

Combien existe-t-il de ceinture en jùdô en France ?
La réponse à cette question est beaucoup plus complexe qu'on ne le croit et dépend du degrés de précision attendue et du savoir de celui qui répond :
De 2002 à 2019 :
- 10 est la réponse de ceux qui ignorent les maternelles et les hauts gradés
blanche, blanche-jaune, jaune, jaune-orange, orange, orange-verte, verte, bleue, marron et noire
- 14 est la réponse de ceux qui ne connaissent pas avec précision les hautes gradés en Europe (pas au Japon) et qui n'ont pris connaissance des dernières modification de 2019)
blanche, blanche 1 liseret, blanche 2 liserets, blanche-jaune, jaune, jaune-orange, orange, orange-verte, verte, bleue, marron, noire, blanche-rouge et rouge.
- 18 est la réponse la plus exacte (depuis 2019)
blanche (blanche 1 liseret, blanche 2 liserets), blanche-jaune, jaune, jaune-orange, orange, orange-verte, verte, verte et bleue, bleue, bleu marron, marron, noire, blanche-rouge 20 cm, blanche-rouge 15 cm, blanche-rouge 10 cm et rouge.

Les différentes ceintures de Judo à l'achat
Ceintures en rouleau
(à couper)
Ceintures piquées
White Tiger
Ceintures piquées
Mitzuno
Ceintures piquées
Addidas
Ceintures piquées
Fuji Sport

Le jùdô étant une cheminement intérieur, le grade est avant tout un marqueur, ayant un triple but :
- guider la personne pour lui montrer qu'elle est bien sur la bonne voie et l'inciter à encore progresser (outil pédagogique)
- marquer la personne afin de facilité la pédagogie de l'enseignant (marqueur)
- identifier la personne afin que chacun sache plus facilement à qui s'adresser pour être guidé sur la bonne voie (un repère)
Le grade est donc un outil pédagogique, un marqueur, un repère aidant chacun à rester sur le bon chemin (cheminement intérieur) et pas une récompense ou une échelle permettant de hiérarchiser une quelconque autorité (reconnaissance sociale).

Le grade représente une expérience accumulée et validée associée à un niveau de compréhension de la discipline qui dépasse le cadre de son application technique. Il représente d’une part, le travail fait sur la technique et d’autre part, le travail accompli sur soi-même.
Si la compétence technique est systématiquement évaluée, la compétence sportive n'est systématiquement évalué qu'à partir du 1er dan et le niveau mental qu'à partir du 7e dan (du moins au Japon). Il est très intéressant de mettre en avant dans l'évaluation lors des passages de grade l'aspect sportif et l'aspect mental aussi bien que l'aspect technique dès le début de l'enseignement et ne pas baser les grades de jùdô uniquement sur la technique.

Avant tout, il est très important d'avoir deux principes essentiels en tête :
- la ceinture de jùdô sert avant tout à tenir la veste du jùdôgi (uwagi) fermée
- la couleur de la ceinture n'est absolument pas un gage de supériorité mental, technique ou physique
La ceinture ne remplace ni la maturité ni le savoir-faire technique ni la volonté. Elle ne donne aucun droit par rapport aux grades inférieurs. Elle ne donne que des devoirs et des responsabilités. La ceinture indique seulement une personne qui, précédant les autres dans les étapes de l’art, peut les guider par son expérience s'il en font la demande.

Le système des grades dan est une invention datant de la fin du XIXe siècle afin de remplacer le système traditionnel de certificats d’aptitude (lesquels s'énonçaient cependant également en dan).

Les grades sont attribués à un pratiquant et permettent d'évaluer son degré de maturité, son niveau technique et son efficacité en combat.

Le grade est une notion qui discrimine plus une progression d'une personne par rapport à elle-même que par rapport aux autres.

Pour ce qui concerne les grades, le jùdô a ceci de particulier en France qu'il prend en compte la maturité psychosociale (Shin) de l'enfant à savoir qu'il impose des âges planchés avant la ceinture noire, chose qu'il n'existe pas dans aucun autre art martial.

Jùdô-Jùjutsu
Kùng-fù
Viet-vo-dao
Tous les autres
débutant
expert
débutant
expert
débutant
expert
débutant
expert
Âges planchés
oui
non
non
oui
non
non
non
non
Temps minimum entre les grades
non
oui
oui
non
non
non
oui
oui
Temps de pratique minimum
non
oui
non
non
oui
oui
non
non

En France, les grades inférieurs à la ceinture noire (mudansha) sont délivrés par un titulaire d'un brevet d'État de Jùdô/Jùjutsu, un stagiaire en formation modulaire (n'existe plus), un C.Q.P. ou un titulaire du C.F.E.B., le plus souvent suite à un passage de grades organisé par le club. Les ceintures ont été introduites essentiellement par les occidentaux pour refléter le grade. L'ordre des couleurs est le blanc, le jaune, l'orange, le verte, le bleu, le marron et le noir. Il existe également les « demi-ceintures » depuis le début des années 1990, utilisées en France pour les jùdôkas jusqu'à la catégorie minime incluse pour marquer la progression entre deux ceintures : blanche-jaune, jaune-orange et orange-verte. De plus il existe également la ceinture blanche un liseré et la ceinture blanche deux liserés pour les enfants de 4 et 5 ans. Enfin pour les ceintures noires de hauts niveaux, il existe deux ceintures supplémentaires à savoir la ceinture blanche et rouge (ceinture noire 6e, 7e et 8e dan) et la ceinture rouge (Ceinture noire 9e et 10e dan) mais elles ne sont, en théorie, portées que lors de grandes occasions (démonstrations, galas, cérémonies et autres...). Cette règle est toutefois actuellement inusitée et les 6e dans portent souvent la ceinture blanche et rouge même à l'entraînement.

Pour être encore plus précis il existe en théorie trois ceintures blanches et rouges différentes (en Europe et pas au Japon):
- la 6e dan dont les bandes blanches et rouges mesurent 20 cm
- la 7e dan dont les bandes blanches et rouges mesurent 15 cm
- la 8e dan dont les bandes blanches et rouges mesurent 10 cm
Il arrive toutefois que des hauts gradés, 7e ou 8e dan, ne respectent pas cette règle et préfèrent leur ancienne ceinture blanche et rouge.

Ces ceintures de couleurs n'ont pas cours au Japon où les jùdôkas adultes sans dan portent soit une ceinture blanche (débutants et avancés), soit une ceinture marron (avancés). Il existe donc 5 types de ceinture au Japon : blanche, marron, noire, blanche et rouge et rouge. Sur les autres continents, le système peut encore varier. Les ceintures à partir du premier dan sont par contre similaires à travers toute la planète.

La progression en grade a ceci de particulier qu'elle amène à établir un projet de carrière sportive à très long terme permettant de poser une des bases d'un projet de vie.

Histoire pour retenir l'ordre des couleurs des ceintures en jùdô :
Quand j'ai commencé à réfléchir à l'endroit où je pourrais aller en vacances le Soleil était jaune. Je finis par me décider alors que le Soleil était orange. Le lendemain, je pris ma voiture et sur la route j'admirai le lac vert. Arrivé à la mer bleue, je m'installa sur une chaise où je commença à manger du chocolat marron puis du chocolat noir.

Soleil : jaune-orange
Étendue d'eau : lac vert- mer bleue
Chocolat : chocolat au lait-chocolat noir

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0
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1
1
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Depuis 2019 :
Un nouveau classement est en cours d'homologation.

6e kyu (4 ceintures)
5e kyu (2 ceintures)
5e kyu (2 ceintures)
5e kyu (2 ceintures)
5e kyu (2 ceintures)
1er kyu
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10
1
1
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1
 2
13
1
3
14

Cette distribution des ceintures amène juste le rajout de la ceinture verte et bleu et de la ceinture bleue-marron entraînant une accélération artificielle des grades pour les 12 ans et 13 ans, c'est à dire un âge particulièrement exposé à l'abandon du jùdô.

Cette nouvelle progression s'appuie sur la page suivante :
Progression Française 2019

Notons que dans les documents trouvés ci-dessous, les liserets disparaissent et sont remplacés plus tard dans la progression par les ceintures vertes et bleues et bleues marrons.
Progression Française d'enseignement du judo-jujitsu 2019

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0
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1
1
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1
3
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Notons également que la page internet du site de la FFJDA indique toujours le même système de ceinture qu'avant :
Progression FFJDA

Il y a donc trois versions différentes en ligne.

Mais alors qu'elle progression choisir ?
La progression de 2019 n'a pas été appliquée dans les faits faute d'une campagne de communication publicutaire suffisante. Les liserets sont toujours attribués aux maternelles et les ceintures verte et bleues et bleue-s ne sont toujours pas attribuées. Il convient de toutes façons d'en parler avec ses collègues avant d'effetuer des changements et de se mettre d'accord au moins au sein du même club.

Analyse des couleurs des ceintures :
Gunji Koizumi, s’est inspiré des couleurs du billard anglais, le snooker, très populaire à cette époque en Angleterre.
Les couleurs des ceintures sont associées par groupe de deux selon leur ressemblance et classées de la plus claire (donc qui a le moins servis) à la plus foncée (donc qui a le plus servis).
Ainsi :
- le jaune plus claire ressemble à l'orange (jaune + rouge, couleur plus foncé)
- le vert plus claire est associé au bleu (ne dit-on pas bleu-vert pour qualifier la couleur de certains objets ?)
- le marron plus claire est associé au noir plus foncé

Jigoro Kano avait défini un système de grade avant la ceinture noire : ceinture blanche pour les 6e, 5e et 4e kyu, ceinure marron pour le 3e, 2e et 1er kyu. En 1926, le Club londonien Budokwai (Gunji Koizumi) invente les ceintures de couleurs : blanc pour le 5e kyu, jaune pour le 4e kyu, vert pour le 3e kyu, bleu pour le 2e kyu et marron pour le 1er kyu. Il leur faudra deux ans pour se rendre compte qu'il manque un kyu et ils intercaleront la ceinture orange en 1928. Mikinosuke Kawaishi lui reprend le principes des ceintures de couleurs en les associant à sa propre progression.

Comparaison avec le spectre lumineux :

Spectre lumineux :

Mélange imparfait des couleurs
Pas de couleur
           
Pas de couleur
 
Mélange parfait des couleurs
 

Jigoro Kano avait défini un système de grade avant la ceinture noire : ceinture blanche pour les 6e, 5e et 4e kyu, ceinture marron pour le 3e, 2e et 1er kyu.

6e
5e
4e
3e
2e
1er
Claire
Sombre

En 1926, le Club londonien Budokwai (Gunji Koizumi) invente les ceintures de couleurs : blanc pour le 5e kyu, jaune pour le 4e kyu, vert pour le 3e kyu, bleu pour le 2e kyu et marron pour le 1er kyu.

5e
4e
3e
2e
1er
Claire
Spec
tre
lum
ineux
Sombre

Il leur faudra deux ans pour se rendre compte qu'il manque un kyu et il intercaleront la ceinture orange en 1928.

6e
5e
4e
3e
2e
1er
Claire
Spectre
Sombre
lum
ineux
Sombre

La logique suivant le spectre lumineux aurait voulu que la ceinture orange soit le 5e kyu et non le 4e kyu. L'hypothèse la plus probable est que par respect pour Jigoro Kano qui voulait aller du claire au sombre, l'orange qui parait plus sombre que le jaune fut placé après et non avant.

6e
5e
4e
3e
2e
1er

Le violet (porté jadis par les ceintures marrons trop jeunes) aurait dû être à la place du marron en suivant le spectre lumineux mais par respect pour Jigoro Kano, c'est le marron qui a été choisi.

En tant que couleur, le marron n'est qu'un mélange imparfait des autres couleurs : le fruit imparfait de l'apprentissage de base
Le blanc est un mélange parfait des autres couleurs : le fruit parfait de l'expérience
Le noire est l'absence de couleur : l'apprentissage de base fait place à l'expérience

Les couleurs chaudes et les couleurs froides :
Les deux premières couleurs (jaune et orange) sont chaudes : sans maîtrise émotionnelle
Les deux dernière couleurs (vert et bleu) sont froides : un peu plus de maîtrise émotionnelle
Le marron qui remplace le violet n'est pas une couleur mais un mélange imparfait de couleurs

 

LES TEXTES
Jigoro Kano n'aborde la ceinture que dans sept textes, de façon brève et concrète. Ainsi, "elle doit être en étoffe épaisse de coton blanc, pliée en 5 ou 6 épaisseurs et cousue entre 4 et 6 fois sur la longueur d'un fil blanc. Il convient de pouvoir faire deux tours avant de la nouer" (texte V), ou encore "quant au nœud, on veillera à ce qu'il soit du côté du ventre, et non sur la colonne vertébrale" (texte VII). Texte X, il divise la ceinture en 8 parties et invite les professeurs à user des termes proposés (avant, côté droit...) lors de l'apprentissage technique. Si trois autres textes en fixent la couleur selon le grade, le dernier attire l'attention sur ce que notre façon de la nouer dit de nous : "se présenter sur les tatamis avec un nœud de ceinture se défaisant facilement, non seulement révèle notre propre inattention, mais c'est une perte de temps qui porte préjudice aux autres".

DES COULEURS
Invention de Jigoro Kano, on ne sait pourtant pas exactement de quand date le système de couleurs. De 1883 avec les deux premiers 1er dan ? De 1884 ainsi que la plupart des éléments de la pratique ? Par l'iconographie, nous savons toutefois que c'est déjà en place entre 1886 et 1889. La première mention écrite date de 1913 : ceinture blanche (5e et 4e kyu), puis, du 3e au 1er, marron pour les adultes et violette pour les jeunes. Ensuite, noire du 1er au 9e dan et rouge pour le 10e (et au-dessus). La ceinture rouge et blanche date de 1931, pour les grades du 6e au 9e dan compris. Notons qu'une ceinture bleue claire distinguait alors les pré-débutants tandis qu'elle disparaît , ainsi que la marron, de la dernière mention faite aux couleurs. En revanche, aucune explication sur le pourquoi de ces couleurs. Nous en sommes donc réduits aux conjectures.

DU BLANC ET DU NOIR
La théorie que je propose ici, sans garantie aucune, c'est que Jigoro Kano aurait, pour le blanc et le noir, joué sur les sons. Ainsi, un débutant peut se dire shiroto, et un expert kuroto. Si, ce qui se prononce ici "to", est l'homme, les sons shiro et kuro peuvent aussi signifier, avec une autre graphie, "blanc" et "noir" : d'où, phonétiquement, "homme blanc" (débutant), "homme noir" (expert), symbolisés par ceinture blanche, ceinture noire. Si cette théorie me séduit autant, c'est à cause du sens des caractères premiers : shiro et kuro. Dans les deux cas, cela se rapporte à une technique de teinture qui consistait à réunir les fils en bouquet, à nouer un nœud à une extrémité par lequel on les suspendait, avant de laisser couler la teinte. Quand on défaisait le nœud, la partie interne était restée non teinte, vierge, et on la désignait par shiro, qui a pris le sens de : "brut", "conforme à l'origine", "pur" (sans ajout). En revanche, partout ailleurs, la teinture, goutte à goutte, imbibait peu à peu toute la fibre, jusqu'en son cœur. Cette imprégnation progressive, cette progression par capillarité, était notée kuro, qui a pris le sens de "profond", au propre comme au figuré, mais aussi de "calme", "serein". Ainsi, passer de shiro à kuro, et donc, par jeu de mot, de blanc à noir, c'est passer de l'état brut à un calme serein né d'une lente, profonde et indélébile imprégnation de l'art.

Pourquoi la multiplication des ceintures de couleurs ?
Elle vient du besoin de reconnaissance des progrès accomplis bien sûr mais aussi d'une idée fausse à savoir que le savoir s'accumule comme une pile de briques alors qu'il se réorganise au file des éléments qui s'ajoutent à lui. Laisser du temps entre chaque kyu ou entre chaque dan ne doit pas être une source de découragement ou d'impatience mais un temps de maturation entre les grades. Le savoir, savoir-faire et savoir-être tout comme les liens affectifs, ont besoin de voir et revoir. C'est comme un feu c'est à dire qu'il a besoin d'être constament surveillé et entretenu sinon il s'éteint quelque soit l'intensité du feu ou son ancienneté.

La ceinture représente un danger potentiel à savoir que son existence peut-être vu comme un objet capable de seller le savoir, savoir-faire et savoir être alors qu'il en ait rien. Le travail est la seule manière non seulement de progresser mais aussi d'entretenir le savoir, savoir-faire et savoir-être. Il est donc important de le rappeler systématiquement aux élèves à chaque remise de grade.

Différences entre les kyu (les fondations du savoir) et les dan (les paliers) :

Les "dan" :

Les élèves (mudansha) personne ou pratiquant sans niveau d'expertise
1er groupe des débutants

Jùdôshugyosha
Ceinture blanche (shiro-obi), 6e kyu (rokukyu) : à partir de 4 ans, Moyenne section
(stade Shu)

Jùdôshugyosha
Ceinture blanche 1 liseré : 5 ans, grande section (stade Shu)

Jùdôshugyosha
Ceinture blanche 2 liserés : 6 ans, CP (stade Shu)

Jùdôshugyosha
Ceinture blanche et jaune : 7 ans CE1 (stade Shu)

Jùdôshugyosha
Ceinture jaune (ki-iro-obi), 5e kyu (gokyu) : 8 ans, CE2 (stade Shu)

Jùdôshugyosha
Ceinture orange (daidai-iro-obi), 4e kyu (shikyu) : 10 ans CM2 (stade Shu)
2e groupe des débutants

Jùdôshugyosha
Ceinture orange et vert : 11 ans, 6e (stade Shu)

Jùdôshugyosha
Ceinture verte (midori-obi), 3e kyu (sankyu) : 12 ans, 5e (stade Shu)

Jùdôshugyosha
Ceinture verte et bleue : 13 ans, 4e (stade Shu)

Jùdôshugyosha
Ceinture bleu (aori-obi ou ao-iro-obi), 2e kyu (nikyu) : 13 ans, 4e (stade Shu)

Jùdôshugyosha
Ceinture marron (cha-iro-obi), 1er kyu (ikkyu) : 14 ans, 3e (stade Shu)
(était portée du 3e au 1er kyu au Japon)


Les experts (yudansha) personne ou pratiqunt porteur de niveau d'expertise

Jùdôshugyosha
Ceinture noire (kuro-obi), 1er dan (shodan, ici, sho ne désigne pas "un", mais "début"), shoden,
étudiant (sho-mokuroku) : 15 ans (et 1 an de ceinture marron)
(stade Shu-ha)

Jùdôshugyosha
Ceinture noire (kuro-obi), 2e dan (nidan), shoden,
Deshi, disciple (jo-mokuroku) : 17 ans (et 2 ans de 1er dan)
(stade Shu-ha)

Jùdôshugyosha
Ceinture noire (kuro-obi), 3e dan (sandan), shoden, Deshi, disciple confirmé (hon-mokuroku) : 20 ans (et 3 ans de 2e dan)(stade Ha)

Jùdôka
Ceinture noire (kuro-obi), chuden, 4e dan (yondan ou shidan moins utilisé),
(Renshi)
expert (hon-mokuroku) : 24 ans (et 4 ans de 3e dan)
(stade Ha)

Jùdôka
Ceinture noire (kuro-obi), chuden, 5e dan (godan),
Renshi, kokoro,
(maîtrise extérieure) : 29 ans (et 5 ans de 4e dan)
(stade Ha-ri)
Les 6e dan et au-delà sont appelé les gardes barrières car ils portent la ceinture blanche à l'instar des barrières permettant de réguler l'accès de certains passages.
Ils sont les garants de la sauvegarde et de la transmission du patrimoine du jùdô.
Les maîtres (kodansha) personne ou pratiquant de niveau supérieur
Grade de la connaissance (kokoro)

Jùdôka

Ceinture blanche et rouge (shima-obi ou kohaku-obi) ou noire (kuro-obi), chuden,
6e dan (rokudan), Kyoshi, kokoro (maîtrise extérieure) :
- 40 ans pour les nationaux
- 47 ans pour les titulaire du B.E.E.S. 1er degré
- 50 ans pour les non-nationaux
- 8 ans de 5e Dan pour les nationaux
- 10 ans de 5e Dan pour les non-nationaux
- 25 ans minimum de ceinture noire
                (stade Ha-ri)
                   

Grade de la maturité (iko-kokoro)

Jùdôka

Ceinture blanche et rouge (shima-obi ou kohaku-obi) ou noire (kuro-obi), chuden, 7e dan (nanadan, aussi shichidan et parfois transcrit sitchidan moins utilisés), Kyoshi, ikokoro, (maîtrise intérieure) :
- 50 ans pour les médaillé nationaux 1re div.
- 57 ans pour les titulaire du B.E.E.S. 2e degré
- 60 ans pour les non-médaillé nationaux 1re div.
- 10 ans de 6e Dan
          (stade Ha-ri)

Jùdôka

Ceinture blanche et rouge (shima-obi ou kohaku-obi) ou noire (kuro-obi), chuden, 8e dan (hachidan), Hanshi, ikokoro,
(maîtrise intérieure) (stade Ha-ri)

Jùdôka

Ceinture rouge (aka-obi), 9e dan (kudan), okuden, Hanshi, ikokoro, (maîtrises intérieure et extérieure unifiées) (stade Ri)

Jùdôka

Ceinture rouge (aka-obi), kuden, 10e dan (judan), Hanshi, ikokoro, (stade Ri)

 

Grades jamais attribués

Jùdôka

Ceinture rouge (aka-obi), 11e dan (juichidan)

Jùdôka

Ceinture rouge (aka-obi), 12e dan (junidan)

Causes de la non attribution des 11e et 12e dan :
- bien que Jigorô Kanô ait bien spécifié que l'échelle des dan était une échelle ouverte, le grade le plus haut attribué par Jigorô Kanô à ses élèves de son vivant fut le 10 dan. Depuis la mort de Jigorô Kanô, personne n'a oser attribuer un grade supérieur.
- S'il est vrai qu'au jùdô il existe un douzième dan, la plus haute distinction que l'on puisse décerner est le titre de Hanshi, 10e dan (Judan). Le titre de 12e dan (junidan), à Jigorô Kanô, fondateur du Jùdô Kôdôkan par un collège d'administrateurs et hauts gradés du Jùdô Kôdôkan sur l'initiative de son neveu et directeur du Jùdô Kôdôkan de l'époque Nango Jiro entre avril 1939 (date de son investiture) et septembre 1941 (en 1940 selon certaines sources, date à laquelle aurait dû avoir lieu les Jeux Olympique à Tokyo), pour bien montrer qu'il existererait toujours un dan d'écart entre le plus haut gradé 10e dan (Judan) et lui. Selon Kozo Tsumura du Jùdô Kôdôkan cela n'a jmais existé attendu que Shihan est celui qui donne les grades et non celui qui les reçoit. De plus, il aurait été éthiquement impensable que celui qui créât les grades de jùdô puisse en bénéficier.

Le 13e Dan (shinan) n'est que très rarement évoqué (livre Guiness des records 1990) et n'est que le mot shihan (celui qu'il faut imité, c'est à dire l'exemple) mal recopier car en effet 13e Dan se dit Jusandan. Il n'existe pas de 13e Dan. L'appellation Jushodan pour signifier le 11e Dan est égalalement une erreur.

Voici un exemple de progression de grade :

 

Ceintures qui n'existent pas ou n'existent plus en France
Ceinture avec un liseré rouge
Ceinture violette
la ceinture blanche avec un liseré noire est une ceinture donnée en jùdô mais qu'aux femmes ceinture blanche et qu'au Japon jusqu'en 1999. la ceinture noire avec un liseré blanc est une ceinture donnée en jùdô mais qu'aux femmes ceintures noires et qu'au Japon jusqu'en 1999. la ceinture blanche et rouge avec un liseré blanc est une ceinture donnée en jùdô mais qu'aux femmes et qu'au Japon jusqu'en 1999. la ceinture avec un liseré rouge est une ceinture donnée au karaté-dô jusqu'à 2002, la ceinture était parfois donnée au baby-jùdô devenu depuis lors l'éveil-jùdô la ceinture violette a été retirée depuis la mise en place des ceintures bicolores en 1989. Elle était portée par les jeunes du 3e ou 1er kuy au Japon. La ceinture blanche large ou épaisse ou ceinture maîtresse pour marquer le grade de 10e dan ou au-dessus en jùdô n'est avérée par acune source officielle.

Ceinture verte et bleue
la ceinture verte et bleue a été introduite en 1989 et abandonnée en 1995 lors du passage de l'âge requis de 16 ans à 15 ans pour l'obtention du 1er dan. Elle a été réintroduite en 2019.

Les enfants de 3 ans sont pris dans les cours de jùdô sans pour autant leur donner des ceintures à la fin de la saison. La solution pourrait être de créer la ceinture demi-liseret jaune.

Notons enfin que sur le site de la FFJDA la ceintures violette figure parmi les ceintures attribuables et que les ceintures verte et bleue, bleue marron ont été rajouté à la fin sur le lien : http://www.ffjudo.org/extranet/listehautgrades/selectioncriteres_kyu.asp

En Haute Garonne janvier 2022 :

- le nombre de ceinture blanche enregistrée est de 300 x 91 +274 = 27 574 (52%)
(52%)
- le nombre de ceinture blanche 1 liseret enregistrée est de 300 x 6 + 223 = 2 023 (3,8%)
(20%)
- le nombre de ceinture blanche 2 liserets enregistrée est de 300 x 5 + 21 = 1 521 (2,9%)
- le nombre de ceinture blanche et jaune enregistrée est de 300 x 11 + 222 = 3 522 (6,7%)
- le nombre de ceinture jaune enregistrée est de 300 x 11 + 135 = 3 435 (6,5%)
- le nombre de ceinture jaune-orange enregistrée est de 300 x 6 + 125 = 1 925 (3,6%)
(15%)
- le nombre de ceinture orange enregistrée est de 300 x 8 + 97 = 2 497 (4,7%)
- le nombre de ceinture orange et verte enregistrée est de 300 x 3 +107 = 1 007 (1,9%)
- le nombre de ceinture verte enregistrée est de 300 x 5 + 146 = 1 646 (3,1%)
- le nombre de ceinture verte et bleue enregistré est de 70 (0,1%)
- le nombre de ceinture bleue enregistrée est de 300 x 3 + 276 = 1 176 (2,2%)
- le nombre de ceinture bleue-marron enregistré est de 10 (0,01%) - le nombre de ceinture violettes enregistré est de 2 (0,003%)
- le nombre de ceinture marron enregistrée est de 300 x 11 + 73 = 3 373 (6,4%)
(12%)
- le nombre de ceinture noire enregistrée est de 300 x 9 + 206 = 2 906 (5,5%)
52 687 (100%)
 

La ceinture blanche représente plus de la moitié (52%) des ceintures montrant que la majorité des licenciées ne font que un an.
Les ceintures blanche et jaune, jaune, orange, marron et noire sont 2 fois plus représentés (5 à 6%) que les autres ceintures (2 à 3%).
Les ceintures verte et bleue et bleue-marron sont très faibles (respectivement 0,1% et 0,01%)
Les ceintures violettes est très très rares (0,003%).

Pourquoi dit-on d'abord une couleur puis l'autre dans la dénomination de ceintures bicolores ?
On dit d'abord la couleur la plus bas dans la hiérarchie des couleurs de grande.
On dit donc orange et verte et pas verte et orange.

Pourquoi dit-on "et" ou pas dans la dénomination des ceintures bicolores ?
blanche "et jaune" (et 1 syllabe)
jaune"-orange" (- 2 syllabes)
orange "et verte" (et 1 syllabe)
verte "et bleue" (et 1 syllabe)
bleu"-marron" (- 2 syllabes)
blanche "et rouge" (et 1 syllabe)
On dit donc "et" lorsque la première couleur est suivi d'un mot de 2 syllabes et rien lorsque la première couleur est suivi d'un mot de 1 syllabe.

Conclusions :
Il existe trois liens contradictoires :
Deux liens qui ont été redirigés :
Progression FFJDA
où les ceintures verte et bleue, bleue-marron et violettes n'existe pas
Progression Française 2019
où les ceintures verte et bleue, bleue-marron apparaissent
Un lien qui existe toujours :
http://www.ffjudo.org/extranet/listehautgrades/selectioncriteres_kyu.asp
où les ceintures verte et bleu , bleue-marron et même ceinture violette apparaissent

Les barrettes sur la ceinture noire pour signifier les dans :


Cliquer sur l'image ci-dessus pour plus de précision.
Certains jùdôka brodent le nombre (en chiffre arabe ou romain) correspondant à leur grade sur le milieu de leur ceinture.

Enfin, il existe le cas de Mikinosuke Kawaishi qui marqua ces dan sur le bas de veste.

Cette pratique n'est pas traditionnelle mais tout à fait tolérées.

Les âges mentionnés n’indiquent bien évidemment pas une "obligation" d’obtenir telle ceinture à tel âge, mais un âge minimum pour atteindre ce grade. L’enseignant a toute latitude pour accélérer les progressions en grade d’un élève méritant et qui a commencé à pratiquer après 6 ans ou éventuellement pour "retarder" celle d’un élève jugé moins performant que les camarades de son cours.

Les ceintures dites de "couleur unique" (jaune, orange, verte, bleue, marron) sont obligatoires et ne peuvent être "sautées".

Par contre, les ceintures dites "bicolores" (blanche jaune, jaune orange, orange verte, verte bleue) ne sont pas obligatoires et peuvent être "sautées" si le jùdôka possède à la fois l'âge et le niveau technique requis.

En France, lors d'une compétition non internationale, une ceinture rouge et une ceinture blanche sont revêtues par dessus les ceintures indiquant le grade respectivement par l'un et l'autre des deux combattants, afin de les différencier en cas de grade similaire. Elles n'ont rien à voir avec le grade. Le combattant revêtant la ceinture rouge se placera toujours à droite de l'arbitre regardant la table. Jusqu'en 1961, les ceinturons rouges et blancs étaient accrochés à la ceinture dans le dos.


L'âge plancher pour l'obtention du 1er dan est de 15 ans. Cela ne veut pas dire pour autant que les jùdôkas doivent obtenir leur 1er dan à cette âge.
Le 1er dan et les grades en générale à un moindre degré représente une valeur particulière dans le monde du jùdô : une maturité du Shin (l'esprit), du Ghi (technique) et du Tai (le corps). Le 1er dan ou tout autre grade ne doit pas être décerné pour motiver les jùdôkas mais pour officialiser un degré de maturité effectivement acquis. On doit passer des grades parce qu'on aime le jùdô et pas aimer le jùdô (jùdô ishinhô : le plaisir, le ressenti) parce qu'on passe des grades. Inversement, un jùdôka, même méritant, doit avoir, au plus, un grade correspondant au maximum de son âge et pas au-delà !

Un problème se pose pour décerner les grades. En effet, si ceux-ci sont attribuables selon l'âge civile de l'élève-enfant (janvier —› décembre), c'est bien la saison sportive et l'année scolaire (septembre —› juin) qui rythme sa vie sportive et sociale. Le mieux est donc de se baser sur cette dernière donnée et de ne tenir compte de l'âge au jour près qu'à partir de la ceinture noire.

05
06
0
7
08
0
9
10
1
1
12
13
14
Éveil-jùdô
Mini-poussin
Poussin
Benjamin
Minime
Moyen
Grand
CP
CE1
CE2
CM1
CM2
6e
5e
4e


Il existe 3 types de ceinture à savoir celles avec liseré(s), celles à double couleurs et celles à couleur unique. S'il s'agit bien d'un continuum du débutant à la ceinture noire, elles ont été créées pour différentes catégories d'âge qu'il convient de distinguer. Les ceintures à liseré(s) sont réservées au moins de 6 ans. Les ceintures à double couleurs sont réservées aux moins de 12 ans. Donner une ceinture à liseré à un enfant de 7 ans ou donner une ceinture à double couleur à un adulte est une déviance du but de la création de ces ceintures.

La métonymie (du grec metônumia, « changement de nom ») est une figure de rhétorique par laquelle un concept est dénommé à partir d'un mot désignant un autre concept. Il existe donc une relation obligée comme la cause pour l'effet, la partie pour le tout, ou le contenant pour le contenu.

Bien souvent, en parlant de « ceinture jaune » ou de « ceinture noire » on désigne par métonymie (et plus précisément ici une synecdoque) non pas la ceinture en elle-même mais le détenteur du grade associé. Il est donc possible de dire : « Ce jùdôka est une ceinture noire» ou "J'ai rencontré une blanche et rouge"
"un blanc et rouge"

Selon un internaute de Wikipédia, au Japon :

Pour les juniors (12 ans et plus jeunes) : Pour les adultes (13 ans et plus vieux) :
1 Kyu
Marron
du 9e au 10e dan
Rouge
2 Kyu
Violet
du 8e au 10e dan pour les femmes
Rouge
3 Kyu
Vert
du 6e dan au 8e dan
Rouge et Blanche
4 Kyu
Orange
du 1er au 10e dan
Noir
5 Kyu
Jaune
du 1er au 3e Kyu
Marron ou Blanc
débutant
Blanc
du 6e au 4e Kyu
Blanc

 

Origine des ceintures en jùdô

Généralités
Le souci des premiers jùdôkas fut de trouver un moyen de maintenir le vêtement d'une façon convenable et sans danger pour lui-même et le partenaire. Ainsi, tout boutonnage ou bouclage était interdit, le principe de la ceinture fut adopté.

On allait, cependant, très vite donner une signification à cette ceinture : elles servirait de signe distinctif dans la progression du jùdôka. Au Japon, deux grades précédents celui d'expert alors qu'en France, comme nous le verrons plus loin, six couleurs différentes sanctionnent les progrès des pratiquants avant l'acquisition de la ceinture noire.

Rôle de la ceinture
Nécessité pratique et technique vestimentaire
Outre la nécessité de maintenir le kimono sans danger, il apparaît que la ceinture doit être suffisamment robuste pour résister aux prises de mains et diverses tractions qui lui sont imprimées et suffisamment large et épaisse pour ne pas blesser le porteur. Elle est donc constituée par plusieurs épaisseurs de toile piquées dans le sens de la longueur.

Sa largeur est de 4 cm, et sa longueur fonction du tour de taille de celui qui la porte. Le règlement international d'arbitrage dit : "La ceinture devra être assez longue pour faire deux tours autour du corps et dépasser d'environ 15 cm de chaque côté du nœud qui la fixe".

La ceinture doit être uniquement composée de coton. Le nombre de lignes de coutures apposées doit être compris entre 8 et 13. Ces lignes ne doivent pas dépasser les 4,5 cm ni être en-dessous de 4 cm. Concernant l’épaisseur, elles doivent être comprises entre 4 et 5 mm.

Quelle taille prendre ?

Les ceintures de judo sont les mêmes pour les hommes et pour les femmes. Seul le Japon différencie les ceintures. En France, comme partout dans le monde, les ceintures sont mixtes.

Pour trouver votre taille parfaite de ceinture, voici la formule que nous vous conseillons d’appliquer : votre tour de taille en cm X 2 + 95 cm.

Par exemple, si votre tour de taille est de 70 cm : 70 X 2 = 140 + 95 = 235. Nous vous conseillons de prendre une ceinture de taille 2,5 soit 240 cm de longueur.

Le tableau des tailles ci-dessous peut également vous être utile pour choisir votre taille de ceinture. Ce dernier est indicatif.

Attention pour le choix de la taille : les normes sont différentes entre filles et garçons. Les référentiels féminins étant un peu plus petit que ceux des hommes (5 cm de moins en moyenne)

https://colizey.fr/magazine/article/154-tout-savoir-sur-les-ceintures-de-judo

Comment mettre la ceinture ? Il faut la prendre par son milieu avec la main droite, placer celle-ci devant l'abdomen, faire deux tours en partant de l'avant vers l'arrière, le pan qui revient de la gauche venant croiser par dessus celui qui vient de la droite. Maintenir le tout avec la main gauche pendant que la main droite qui agit de bas en haut et par l'intérieur passe le pan venu de la gauche entre les deux épaisseurs de la ceinture et le jùdôgi ; le premier nœud ainsi réalisé, tirer sur les deux extrémités de la ceinture pour serrer d'une façon convenable.

De la main gauche, présenter le pan gauche et passer le droit par dessus pour faire un nœud plat. Ainsi, la ceinture ne peut ni se serrer, ni se desserrer puisque les deux tours sont devenus solidaires, enserrés par le même nœud.

Technique
La ceinture ainsi conçue permet de réaliser certaines techniques debout telles que Tsuri-Goshi. Bien que le règlement interdise la prise permanente de la ceinture, il n'en est pas moins vrai qu'elle peut-être utilisée dans une intention offensive ; mais c'est dans le travail au sol que son rôle technique devient très important :

Sumi Gaeshi
• Amenées au sol
• Entrées et contrôle du buste
• Immobilisations et dégagements
• Dégagements de jambes
L'indication d'un grade
Si les deux premiers rôles de la ceinture ne sont pas négligeables, il est certain que sa signification en est l'aspect le plus important ; le jùdô lui doit une grande partie du succès qu'il a obtenu dans le monde.

La nature de l'homme veut que lorsqu'il fait des progrès en quelque domaine que ce soit, un grade, un échelon ou une distinction vienne récompenser les efforts accomplis de façon qu'il puisse se situer par rapport à lui-même d'abord mais aussi par rapport à autrui. En jùdô, c'est un sérieux encouragement au milieu des difficultés de tous ordres qui surgissent à tous les stades d'une discipline longue à assimiler.

Nous, jùdôkas, avons cette chance que la ceinture, accessoire vestimentaire visible, puisse, grâce à la diversification des couleurs, devenir aussi la marque extérieure d'une valeur donnée.

Bien des disciplines sportives ont adopté le principe de la gradation : le ski, avec ses étoiles et chamois, le patinage, l'escrime, l'athlétisme. Dans son livre "Athlétisme", Robert Bobin présente un tableau de classement très intéressant où sont attribués des insignes de couleurs différentes pour les minimes, cadets et juniors, et qui correspondent à un certain nombre de performances (seika).

Comme l'indique le tableau en annexe, on peut distinguer :

1.Les ceintures traditionnelles au Japon
2.Les ceintures de type occidental dont l'instauration fut une remarquable reprise d'idée de Gunji Koizumi par Maître Mikinosuke Kawaishi ; il eut, très vite, l'intuition que l'esprit occidental, avide de rapides résultats tangibles s'accommoderait mal du système japonais où l'on garde la ceinture blanche puis marron, pendant des années
3.Les grades particuliers pour les enfants, la notion de mérite et de récompense est encore plus vive chez l'enfant ; chez les très jeunes, les six grades intermédiaires ne sauraient donner une impression suffisante de progrès car il se passe de très longues années entre leurs débuts et la ceinture noire. L'idée devait donc tout naturellement venir aux éducateurs de créer des échelons intermédiaires sous forme de barrettes ainsi qu'une ceinture supplémentaire violette située entre la bleue et la marron. (la ceinture violette a été retirée depuis la mise en place des ceintures bicolores ; la ceinture verte et bleue a été abandonnée lors du passage de l'âge requis de 16 ans à 15 ans pour l'obtention du 1er Dan)

Notion de progrès à marquer
L'étude du jùdô est une entreprise de longue haleine au cours de laquelle tout pratiquant connaît des moments exaltants mais aussi des périodes difficiles. Ces fluctuations dans le rendement en même temps que dans le psychisme de l'élève s'espaceront avec les années de pratique pour laisser place, peu à peu, à plus d'assurance et de régularité ; mais les débuts resteront toujours, pour la grande majorité un cap plein d'embûches et d'exigences.

Depuis l'école, l'enfant a pris l'habitude du classement et des récompenses ; 'il est donc tout à fait normal que les divers grades jùdô qui lui sont décernés tout au long de la période d'initiation soient, pour lui, un grand encouragement, indépendamment de l'évolution technique qu'ils représentent.

N'en est-il pas de même des adultes, d'ailleurs ?

L'intérêt des individus
Outre cette notion pédagogique fondamentale qu'est l'encouragement, il ne faut pas mésestimer la notion d'intérêt. Comme nous le verrons plus loin, chaque grade prend, dans notre conscience, une signification particulière plus ou moins précise, mais qui nous sert à nous fixer d'abord des limites ensuite des étapes.

Pour beaucoup de débutants, la Ceinture Noire est un mythe et l'on prête à celui qui la porte des qualités exceptionnelles. Elle est entourée d'un prestige, d'une supériorité tels qu'elle semble participer d'un ensemble de "secrets" qui ne sont, en réalité, qu'un long travail et une amélioration technique constante.

La Ceinture Noire n'est plus alors le rêve irréalisable du début mais le but que l'on se propose d'atteindre sérieusement. D'une utopie, elle est devenue une réalité car une progression logique dans l'enseignement et dans la sanction ont laissé entrevoir au pratiquant que les paliers successifs, matérialisés par les différentes couleurs de ceinture, lui apportaient des éléments nouveaux qui ont influencé et son raisonnement et son comportement.

Enfin, le grade technique présente encore un avantage pour chaque jùdôka en ce sens qu'il situe le partenaire dans une hiérarchie. Instinctivement, les débutants, du moins pendant les premiers temps, n'aimeront travailler qu'entre eux ; ils sont novices et appréhendent de se mêler aux initiés.

À l'inverse les pratiquants plus avertis fuient généralement ceux qui ne sauraient leur donner une réplique intéressante. Ce n'est qu'au bout de quelques mois que se produiront les premières interférences : avec un certain acquis technique, on hésitera moins à inviter un "aîné" en sachant tout le bénéfice que l'on peut tirer d'une telle confrontation, de même que celui-ci ira vers un partenaire moins gradé pour mettre au point ou tester une nouvelle technique.

Utilisation par le professeur
Appréhension, mutisme, gêne, d'une part ; assurance, calme, prestige d'autre part, sont des évidences extrêmes que tout Professeur connaît et dont il doit tenir compte, tant dans son abord de l'élève que dans sa façon d'enseigner.

Les différents grades qui séparent la Ceinture Blanche de la Ceinture Noire, lui seront une aide précieuse et il saura s'en servir soit pour récompenser, soit pour encourager.

Pour tout jùdôka, nous l'avons dit, un grade prend une signification symbolique plus ou moins profonde que nous allons essayer de cerner en quelques lignes :

• La Ceinture Blanche : représente les premiers pas dans le Jùdô. Le Professeur s'adresse, momentanément, à une masse informe, anonyme, d'individus aux réactions diverses, aux motivations secrètes, qui viennent s'initier à une discipline dont ils ne savent que peu de choses. Il faut apprendre à chuter, éliminer les réflexes contraires, coordonner les gestes. Découvrir les formes de corps fondamentales ; c'est ce que l'on pourrait appeler la "première enfance" du Jùdô.
• La Ceinture Jaune : sanctionne les premières acquisitions techniques. La notion d'intérêt intervient. L'élève commence à sortir de sa crainte mais il ne s'individualise pas.
• La Ceinture Orange : marque une entrée dans le vif du sujet ; avec les premiers gestes coordonnés, l'élève fait des découvertes qui lui semblent lumineuses et, bien sûr, définitives ; mais cela ne dure pas et fait souvent place au découragement. Cette progression cyclique est le virage dangereux dans la vie d'un jùdôka ; c'est un peu l'équivalent de "l'âge ingrat".
• La Ceinture Verte : est le symbole du premier obstacle sérieux que l'on a su vaincre. Elle sanctionne une certaine force de caractère, une volonté d'aller au delà, elle est une prise de conscience. Après la période d'hésitation, on se rend à l'évidence que ce que l'on croyait bien savoir est à réapprendre. L'élève cherche, pose des questions, s'ouvre à la disponibilité, le style se dessine.
• La Ceinture Bleue : marque le début d'une certaine maîtrise. Le style s'affirme avec la curiosité technique et un travail sérieux. L'élève vit plus intensément son sport ; il est amené à le penser, à l'analyser ; il est également plus altruiste et fait volontiers profiter les autres de son expérience. C'est le "grand frère" à qui l'on s'adresse avec confiance.
• La Ceinture Marron : sanctionne l'efficacité. Elle est le fruit, non seulement d'une technique affinée, mais aussi d'une bonne préparation physique et d'une force morale qui donne à son détenteur un certain rayonnement. Il est l'élément actif et stable de la vie du club.
• La Ceinture Noire : c'est la concrétisation de longues années d'efforts et de recherche. C'est souvent, aussi, une brutale et favorable mutation dans la vie de l'individu car elle est un symbole qui a une signification quasi universelle et qui permet une nette affirmation de la personnalité. Elle permet surtout, d'ouvrir les yeux sur le jùdô, de le reconsidérer lucidement, de se fixer de nouvelles étapes et de pratiquer avec plus de sérénité. La C.N. a dépassé le tâtonnement, elle progresse sur un plan plus élevé et son jùdô y gagne en qualité.
De cette hiérarchie aux multiples symboles que nous n'avons fait, qu'effleurer, chacun peut y apporter sa propre expérience, le Professeur pourra tirer des éléments moteurs originaux et puissants pour diversifier son enseignement. Il a dans les mains un instrument d'une grande richesse qu'il n'aura qu'à adapter à l'âge, au sexe, au tempérament de ceux qui s'adressent à lui.

II est bien évident que l'attribution d'un grade ne repose sur aucun critère très précis et c'est mieux ainsi ; si sa signification peut être différente d'un élève à l'autre ou d'un club à l'autre, ceci n'a que peu d'importance en regard de toutes les autres raisons qui justifient l'attribution de ce grade à un individu donné. Au contraire, c'est cette latitude, cette souplesse d'utilisation, qui permettra au Professeur d'en user avec discernement et d'appliquer la récompense ou l'encouragement à chaque cas particulier.

Conclusion
Ces quelques réflexions montrent, s'il en était besoin, toute l'importance de la "Ceinture-Grade" et le merveilleux outil de travail qu'elle représente pour les éducateurs. En particulier dans les cours d'initiation.

C'est pour cela qu'il nous a paru utile de dédoubler encore la classification qui avait été, à l'origine, créée pour des adultes, de telle manière que nous puissions, pendant la longue période de l'initiation, allant de 3 à 13 ans, décerner de façon régulière un grade ou une barrette intermédiaire tous les 2, 3, 4, 5 ou 6 mois.

Source : documents de Georges BAUDOT 7e dan - École des Cadres de Lyon

Historique des grades et des ceintures :
Sa méthode de graduation appelée Kyu-da-ho dissociait 2 groupes, les Kyu et les Dan :
- Les Kyu représentaient les ceintures des premiers niveaux dont les grades étaient classés par ordre décroissant. Kyu peut se traduire par catégorie ou position.
- Les Dan représentaient les ceintures arrivant après les kyu. À l’inverse, des Kyu, les Dan sont classés, par ordre croissant. Le terme Dan peut se traduire par degrés.
- Les kyu :
1886 (mention écrite en 1913) : au Kôdôkan, la ceinture blanche pour les 5e et et 4e kyu et marron pour les 3e, 2e et 1er kyu pour les adultes et violette pour les jeunes
1926 : en Angleterre Gunji Koizumi invente les ceintures de couleurs en 5 kyu basées sur la couleur des bille du snooker, une variante du de billard (blanche, jaune, verte, bleue et marron) et officiellement en 1927
1928 : au Kôdôkan, un 6e kyu est ajouté ainsi qu'un ceinture bleu claire pour les nouveaux
1928 : en Angleterre, la ceinture orange est ajoutée
En France, non-officiellement la ceinture volette est introduite entre la ceinture bleue et la ceinture marron
1935 : En France, Mikinosuke Kawaishi, suite à` un séjour en Angleterre, introduit les ceintures de couleurs de Gunji Koizumi
1989 : en France, les ceintures blanche et jaune, jaune-orange et orange et verte sont ajoutées
Entre 1989 et 1995 : en France, non-officiellement la ceinture verte et bleue est introduite entre la ceinture bleue et la ceinture marron faisant ainsi disparaitre la ceinture violette
1995 : en France, la ceinture verte et bleue disparait pour passer l'âge de la ceinture noire à 15 ans
2002 : en France, les ceintures blanche 1 liseré et 2 liserés sont ajoutées
2019 : en France, la ceinture la ceinture verte et bleue est rétablie et la ceinture bleue-marron est rajoutée
Quid des ceintures avec liseret ?
- Les dan :
1886 : au Kôdôkan, la ceinture noire est porté du 1er au 9e dan et rouge au 10e dan
1931 : les ceintures blanche et rouge de 6e à 9e dan sont ajoutées
1943 : les ceintures noires 9e dan portent également une ceinture rouge
Depuis un date indéterminée, en Europe :
- la 6e dan dont les bandes blanches et rouges mesurent 20 cm
- la 7e dan dont les bandes blanches et rouges mesurent 15 cm
- la 8e dan dont les bandes blanches et rouges mesurent 10 cm

L'exigences d'examen varient selon le pays, le groupe d'âge et bien sûr le grade tentée. L'examen lui-même peut inclure la concurrence et kata. Les rangs de Kyu sont normalement attribués par des instructeurs locaux (de sensei), mais les dan sont généralement attribués qu'après un examen supervisé par des juges indépendants d'une association nationale de judo. Pour qu'un dan soit reconnu, il doit être enregistré auprès de l'organisation nationale de judo ou le Kodokan.

Japon
Au Japon, l'utilisation des couleurs de ceinture est soumis à l'âge de l'élève. Certains clubs dispensent seulement la ceinture noire et la ceinture blanche, d'autres vont inclure une ceinture marron pour les grades avancés et au niveau de l'école élémentaire, il est fréquent de voir une ceinture verte pour les niveaux intermédiaires.

du 1er au 5e dan
ou
jusqu'à 4 ans d'expérience
1er, 2e et 3e kyu
du 1er au 5e dan
ou
     
du 1er au 5e dan
ou
           
du 1er au 5e dan
Homme
   
du 6e au 8e dan
 
Femme
   
7e dan
 
Homme
du 9e au 10e dan
Femme
8e et 9e dan

https://ja-m-wikipedia-org.translate.goog/wiki/%E5%B8%AF_(%E6%9F%94%E9%81%93)?_x_tr_sl=ja&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc

Israël
En Israël, les ceintures sont restées à une seule couleur comme avant 1989 en France.

       
       

Brésil
Au Brésil, le classement des ceintures est, dans l'ordre croissant : blanc, bleu, jaune, orange, vert, violet, marron et noir (6e, 7e et 8e dan peuvent porter la ceinture rouge et blanche ; le 9e et le 10e dan peuvent porter des ceintures rouges). En outre, une ceinture grise peut être donné au très jeune judoka (de moins de 11 ou 13 ans) juste avant le bleu. Parfois, les concurrents sont répartis en deux catégories en fonction de leur classement; le premier est du blanc au vert, et la seconde est violet au noir.

         
         

Canada
Au Canada le classement des ceintures est, dans l'ordre croissant : blanc, jaune, orange, vert, bleu, marron et noir. Le classement des ceintures est, pour les enfants, blanc, blanc-jaune, jaune, jaune-orange, orange, orange-vert, vert, vert-bleu, bleu, bleu-marron, marron et noir.

 
       
       
       
       
       
     
     

Australie
En Australie le classement des ceintures est, dans l'ordre croissant : blanc, jaune, orange, vert, bleu, marron et noir. Le classements ceinture pour les enfants commencent à la ceinture blanche et utilisent 20 grades pour atteindre au fil du temps (en tant que junior) sans relégation de grade et un taux de progression recommandée de deux classes par an : blanc, blanc-jaune, blanc-jaune avec du noir en pointe, jaune, jaune avec le bout noir, jaune-orange, jaune-orange avec le bout noir, orange, orange avec le bout noir, orange-vert, orange-vert avec le bout noir, vert, vert de noir-tip, vert-bleu, vert-bleu avec le bout noir, bleu, bleu avec le bout noir, bleu-marron, bleu-marron avec le bout noir, marron et marron avec le bout noir.

   
               
               
               
               
               
           
               

Irlande
En Irlande, le classement des ceintures est, dans l'ordre croissant : blanche, jaune, orange, vert, bleu, marron et noir. Le candidat à la ceinture noire doit avoir au moins 16 ans. Pour les ceintures blanches, jaunes, oranges et vertes ce sont les enseignants de club qui délivrent les grades après un passage de grade technique. Pour les ceintures bleues et marrons le judoka doit concourir à un classement national contre des compétiteurs de leur propre rang et gagner au moins deux combats par ippon ou waza-ari. Pour atteindre la ceinture noire un judoka doit gagner 100 points soit 10 points pour chaque victoire ippon ou waza-ari contre une ceinture marron.

       
       

États-Unis d'Amérique
Aux États-Unis, seuls les seniors (16 ans et plus) sont autorisés candidater pour la ceinture noire. Deux fédérations : l'USJF (Fédération de Judo des États-Unis) et l'USJA (Association de Judo des États-Unis) sont reconnu par les états pour attribuer des grades. Les juniors (moins d'environ 16) portent des ceintures de couleurs. L'ordre des couleurs de ceinture varient en fonction de fédération d'affiliation. 11 niveaux pour l'USJF et 12 niveaux pour l'USJA.