Le but du jùdô |
Tout d'abord, il ne faut pas confondre le "but du jùdô' et le "but au jùdô". Le "but du jùdô" est développé ci-dessous alors le "but au jùdô" est, de manière générale, de réaliser une technique d'une efficacité totale c'est à dire le "Ippon".
La pratique du jùdô sur un tatami n'a pas pour but spécifique d'apprendre la politesse, la discipline, la rigueur, la morale, de se réaliser par la victoire en compétition ou de passer des grades. Toutes ses valeurs sont tirées de l'esprit sportif partagé par l'ensemble des sports.
La FFJDA est dans la liste des associations françaises reconnues d'utilité publique.
L'objectif du jùdô :
1- Jùdô ishinhô : le plaisir (le ressenti) |
2- Jùdô shushin-ho (moralité/empêcher d'avoir des émotions inefficaces/pleinne conscience) (4e dan) |
3- Judô shobu-ho (combat/défense personnel) (5e dan) |
4- jùdô taiiku-ho (éducation physique : méthode scandinave) |
Historiquement : Jigorô Kanô envisagé le jùdô d'abord comme éducation physique puis comme combat/défense personnel, ensuite comme moralité/empêcher d'avoir des émotions inefficaces/pleinne conscience et enfin comme une source de plaisir (le ressenti) à la fin des années 1920.
Certains ajouteront le grade et la compétition. En réalité, ces pratiques ne font pas partie des idéaux de Jigorô Kanô.
Pour être exaustif on peut établir le tableau suivant :
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Le grade |
La compétition |
La pratique |
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la satisfaction personnelle | Je suis content d'avoir gagné |
Le suis content de pratiquer |
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le développement personnel | Je dépasse les autres |
Je rencontre les autres |
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la défense personnel | Je peux répondre en cas de conflit |
J'entretien mon niveau |
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le développement physique | Je suis en forme physique |
Je suis plus fort |
J'entretien mon physique |
La pratique du jùdô
a pour but d'intérioriser deux principes :
- le bon et habile usage de l'énergie
- l'entraide et prospérité
mutuelle
Ces deux principes ont des visées pragmatiques et pour but l'apprentissage
de l'harmonie afin de tendre vers le
bien-être et le développement
humain (kojin no kansei).
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Pourquoi le jùdô
? |
le plaisir
de pratiquer |
la
maîtrise technique |
la
carrière sportive |
l'entretien
physique |
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D'autres nouveaux arts martiaux considèrent à tord que le jùdô pourrait être compléter par un apport technique car ces nouveaux arts martiaux perçoivent le but des arts martiaux comme étant au niveau 3 et 4. En cela, ils suivent le cheminement de Jigorô Kanô tout en n'étant pas arrivé au bout de la maturité de son évolution.
Judo et formation de l’esprit Traduction de travail par Yves Cadot de : Ce n’est qu’au travers de la pétulance de la santé du peuple que l’on peut s’attendre à la prospérité de la Nation. Et cette énergie débordante est affaire de développement de l’esprit et de renforcement du corps. Les pays avancés cherchent sans exception à augmenter leur puissance par tous les moyens et ils portent la plus grande attention particulièrement à l’éducation physique, chacun s’efforçant de développer la vigueur populaire au travers de méthodes qui lui sont particulières. Dans notre pays également, à l’époque féodale, il y avait toutes sortes d’arts martiaux [NDT : bugei] qui étaient des éducations physiques propres, qui formaient la classe guerrière et qui, à l’instar du judo, en laissant de côté leur aspect pratique, étaient respectés comme ce qu’il y avait de plus adapté en tant que méthode d’éducation physique. Malgré cela, ces éducations physiques particulières à notre pays ont disparu un temps, emportées par le vaste élan de rejet des choses anciennes de la restauration de Meiji [NDT : 1868] et sont tombées, pendant dix et quelques années, dans l’oubli. Dans un tel cas, il ne faut pas seulement blâmer les tendances de l’époque. Jusque-là, le judo [NDT : il parle de ce qui précède le judo, et donc des jûjutsu] était divisé en de nombreuses écoles, chacune se limitant à en enseigner une partie, et comme le but fondamental du judo était ignoré, les profits que l’on pouvait en retirer étaient extrêmement peu nombreux et les méthodes d’enseignement, par exemple, totalement désordonnées, étaient même plutôt dangereuses. Regrettant cette tendance et cette situation, je me suis efforcé de les réformer et d’en faire la promotion et, en l’an quinze de l’ère Meiji [NDT : 1882], ayant pris les points forts de chaque branche, sans me limiter à une ou deux écoles, en me basant sur les enseignements de la science moderne, suivant les principes des professeurs, j’en suis arrivé à fonder le jûdô Kôdôkan. Toutefois, j’ai fait de son but, non pas, comme pour les jûjutsu d’autrefois, la seule étude du combat, mais en lui associant le renforcement et la pratique de l’esprit et du corps. Sa méthode et ses ambitions en sont venues, au fil des années, à être connues et, éveillant l’intérêt de toutes les classes sociales, des personnes souhaitant l’apprendre se joignent à moi jour après jour, des dojos s’ouvrent à l’envi dans les écoles tant publiques que privées que ce soit dans les villes ou les campagnes, et on réclame des professeurs : on en est arrivé à ce que le jûdô Kôdôkan soit étudié et, aujourd’hui, au Japon, bien sûr, mais également à l’étranger, on peut assister à un formidable élan de sa pratique. Ainsi que je l’explique sans relâche aux pratiquants depuis la fondation du Kôdôkan, le judo Kôdôkan est l’enseignement à la fois des lettres et du martial et si le judo est quelque chose où, entrant à la base par la technique, on doit progresser vers le principe [NDT : « principe », ici, « dô » de jûdô. Autre sens : « progresser sur la voie »], pour la plupart des gens, même s’ils s’améliorent rapidement en technique, il leur faut encore grandement une formation pour en arriver à apprécier le principe [NDT : ou « la voie »]. Même si nombreux sont ceux dont le corps habile prend plaisir à l’activité et qui recherchent avec ardeur sur le plan technique, on ne peut échapper au fait que, la plupart du temps, les gens sont extrêmement réticents à la formation de l’esprit. Comme si, dans l’étude du judo, on ne place pas particulièrement d’énergie dans la formation de l’esprit, cet aspect a tendance à être facilement négligé, il faut s’appliquer à cette formation en y progressant à dessein sans attendre de s’engager naturellement sur le principe [NDT : ou « la voie »]. La recherche du judo en matière de subsister ou tuer a eu pour conséquence de produire l’enseignement de « bon emploi de l’esprit », qui est devenu le principe fondamental de tout combat réel mais ce principe peut être appliqué à tous les pans de la vie de l’homme. Qu’il s’agisse des habits, de la nourriture, de l’habitat ou des relations sociales, l’enseignement de meilleur emploi de l’esprit, qui repose sur ce principe, a pour sens d’arriver au plus grand résultat au travers de l’emploi de toute énergie. C’est pourquoi, même dans la vie sociale ordinaire, « se mettre en colère », par exemple, est contraire à ce principe. Le fait de s’énerver est déjà, en soi, un épuisement spirituel. Au travers de la colère, quel bénéfice peut donc bien ressortir pour les autres, pour moi ? Le résultat de s’être mis en colère est que mon esprit est épuisé et, au final, on est totalement méprisé et détesté par les gens. Alors, du point de vue du principe de meilleure utilisation de l’énergie, l’homme ne devrait pas pouvoir se mettre en colère. Sinon, sombrer dans le pessimisme ou les tourments suite à un échec ou un revers, être toujours insatisfait, sont aussi une forme d’épuisement spirituel. Les disputes, les mauvaises relations mutuelles, tout cela est contraire à ce principe. Je souhaite que les pratiquants de judo incorporent ce principe et agissent avec la plus grande précaution. Quelle que soit la situation à laquelle on est confronté, il n’est qu’un seul chemin [NDT : ou « principe »] que l’homme doit suivre. À tout moment, quand on étudie ce qu’il convient de faire, il n’est qu’un seul chemin qui permet de progresser dans cette direction ? J’ai établi une maxime que je montre constamment aux gens, et qui est : Le chemin de vie, il n’en est qu’un (Jinsei no kôro wa tada itsu aru nomi) Ce principe est ce qu’il y a de plus nécessaire pour savoir se conduire dans sa vie quotidienne. Même si l’homme est au sommet du succès, il ne lui est qu’un seul chemin selon lequel il doit poursuivre. En d’autres termes, comme le relâchement provoque la source de l’échec, il faut réfléchir extrêmement méticuleusement, trouver le chemin le plus adapté, puis le suivre. De même, si l’on se tient au paroxysme de l’échec, il n’est qu’un seul chemin que l’on doive emprunter. Même si on est temporairement abattu, si, reprenant courage, on arpente le meilleur chemin qu’il nous faut suivre, en un rien de temps l’avenir s’éclaire et les circonstances s’améliorent graduellement. Partout, si on réfléchit bien, il est un bon chemin. Ceux qui font du judo et mettent en avant le principe de meilleure utilisation de l’énergie, comme ils trouvent le chemin qu’ils doivent emprunter, ont toujours le cœur calme, agréablement entreprenant. La vie spirituelle la plus évoluée de l’homme ne peut être menée que par des personnes ayant radicalement incorporé ce principe. OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante
: https://corpsjapon.hypotheses.org/278 |
Mission des pratiquants de judo Traduction de travail par Yves Cadot de : Clarifiez le but final Les personnes qui pratiquent le judo ne se limitent pas à celles qui l’ont commencé en ayant nécessairement compris dès le début son but ultime. Toutefois, une fois engagé dans cette voie, il faut le clarifier au plus vite, et se comporter, lors de la pratique, c’est évident, mais aussi dans sa vie quotidienne, en permanence avec cet objectif en ligne de mire. Le but final du judo n’est autre que l’objectif ultime de l’homme, et je le définis comme étant de se compléter soi-même et de contribuer à la société. Se compléter soi-même et contribuer à la société peut apparaître difficilement compatible mais, en réalité, cela peut se faire en harmonie. Contribuer à la société ne peut se faire pleinement qu’une fois l’homme complété et, se compléter, également, n’est pas chose possible hors de la société. Dans la majorité des cas, ces deux aspects se complètent et se soutiennent mutuellement. Ainsi, puisqu’ils peuvent être compatibles, les pratiquants de judo ne doivent pas, tandis que, d’un côté, ils travaillent à se compléter, oublier dans le même temps de contribuer à la société. Je vais maintenant essayer de m’en expliquer au travers de différentes situations de la pratique ou de la vie quotidienne. Contribuez à la société tout en vous complétant vous-mêmes Dans la période où l’on pratique beaucoup, on doit d’abord principalement faire des efforts pour se compléter soi-même. Toutefois, même pendant ce temps, on ne doit pas oublier de contribuer à la société. Et en effet, l’objectif direct de la pratique peut-être de tout ordre, comme vouloir acquérir des connaissances, ou devenir fort mais, si on s’interroge sur la raison pour laquelle on veut acquérir ces connaissances ou devenir fort, au final, on en arrive toujours à la conclusion que c’est soit pour son propre bonheur, soit pour contribuer à la société. Même pour ce qui est de la quête de mon propre bonheur, lorsque je ne cherche que mon propre bonheur sans prendre en compte les autres, de nombreux obstacles peuvent facilement se dresser. Si on se réfère à des exemples récents [NDT : nous sommes au sortir de la Première guerre mondiale], même si on veut vivre dans l’opulence en profitant de l’argent que nous avons épargné, diverses difficultés surviennent mais, si nous nous vouons à la société que nous en tirons des bénéfices en même temps que les gens, personne n’y trouvera à redire. De plus, si je me dévoue aux autres, ils m’en sauront gré, et s’occuperont de moi. Ainsi, je peux parfaitement bénéficier du bonheur auquel je suis parvenu. C’est pourquoi se compléter soi-même n’est pas totalement possible si cela ne s’accompagne pas du fait de contribuer à la société. Et puis, si l’on cherche à atteindre le véritable bonheur, comme c’est quand mon esprit de dévouement aux autres rejaillit sur moi par réflexion que je peux le plus y prétendre, il faut dès le plus jeune âge éduquer cet esprit de se consacrer aux autres sans relâche. Pour cela, rien n’est plus important que de le mettre en pratique à la moindre occasion. Les jeunes n’ont pas les ressources des personnes plus âgées qui contribuent à la société mais on peut à n’importe quel moment trouver une façon de concourir adaptée aux moyens de leur âge. Pour les plus jeunes, répondre gentiment et poliment à une personne qui demande son chemin, c’est déjà faire quelque chose pour quelqu’un. Lorsque les enfants ont l’occasion d’aider les adultes dans leur métier au prix de quelques efforts, cette résolution et cette habitude de s’appliquer avec dévouement deviennent finalement un trait de caractère qui fait que se consacrer à la société deviendra leur satisfaction la plus profonde. Les pratiquants de judo doivent s’exercer sans oublier cela. Sinon, on a tendance à pratiquer en ne pensant qu’à ce qui est bon pour notre propre entraînement sans prendre profondément en compte le partenaire. Mais cela va alors à l’encontre de l’esprit de la pratique du judo. Il me faut, tout en pensant à ce qui est bon pour moi, considérer les intérêts de mon partenaire. Il faut toujours réfléchir à lui en se demandant si cela ne va pas être douloureux si je fais cela, si cela n’est pas dangereux si je fais ceci, et, même si cela me coûte et m’est pénible, il est possible de se laisser chuter si cela peut servir sa pratique, ou il peut être bon de le faire s’exercer en lui faisant porter de nombreuses techniques. Ainsi, cultiver ces attitude et habitude de prendre en compte l’autre sans ne penser qu’à soi, est la circonstance la plus pertinente pour se pénétrer du noble esprit du judo. Si on aborde sa vie quotidienne dans cet esprit, même le plus jeune pourra trouver à chaque instant l’occasion de contribuer à la société tout en projetant sa propre complétude. Dans la société actuelle, on en est arrivé à ce que les gens ne pensent qu’à leur propre intérêt sans réellement se préoccuper des autres. C’est là une tendance de l’époque mais je pense que l’on doit aussi en faire porter une part de responsabilité aux déficiences de l’éducation passée. Mais comme, si l’on renonce ainsi à cela, il y a un risque pour que la force de cohésion sociale s’affaiblisse et, qu’au final, cela devienne la cause de la ruine de la nation, les pratiquants de judo doivent, de leur propre chef, s’employer à rectifier les inclinations actuelles en, d’abord, cultivant en leur chair l’esprit de se dévouer pour les autres, puis en guidant les gens. Il arrive souvent aujourd’hui que, quand on considère le type de vie des gens ayant une famille du point de vue de l’esprit du judo, on trouve cela déplorable. Dans ce monde, les gens de haut caractère ne sont pas rares. De même qu’il y a un nombre conséquent de personnes de valeur selon différents critères. Et pourtant, il n’est pas facile d’en trouver qui se conforment à un principe absolu. Du point de vue du principe du judo, réfléchir d’un côté totalement à mon propre développement et, en même temps, me consacrer toute ma vie aux autres, doit donner, en quantité comme en qualité, le plus grand résultat possible. Lorsque les gens, alors qu’ils voudraient contribuer à la société ne sont pas dotés des moyens pour le faire ou que, alors qu’ils ont d’immenses ressources, ils ne les emploient pas à faire quelque chose de bien, ce n’est que gâchis et ne mène pas au moindre bénéfice. C’est cet équilibre qui est le point le plus important. Or, on peut penser que la plupart des gens négligent grandement le fait de préserver cet équilibre ainsi que l’importance de choisir le moment le plus opportun, que ce soit pour développer ses ressources ou pour les utiliser. Optez vite pour le plus grand bien et appliquez-le Un point maintenant auquel je souhaite qu’une majorité de personnes porte attention, c’est que, pour la plupart des gens, quand ils font le bien, c’est soit par caprice intermittent, soit sous le coup de l’émotion. Dans ces cas, le bien est certes sans conteste du bien, mais on ne peut pas parler de bien total. On ne peut parler de bien plein que quand, parmi toutes les autres façons de faire le bien, on choisit la meilleure et qu’on l’applique au moment le plus adéquat. De la même façon que, le bien, il en existe toutes sortes, il est diverses façons de le faire. S’il est des causes exigeantes pour l’esprit ou le corps auxquelles on peut se vouer, sans prêter attention aux dégâts sur notre santé, il en est certaines que l’on peut soutenir et d’autres auxquelles on doit s’opposer. Si parfois on s’investit en dépensant par soi-même son argent, il arrive que l’on s’engage sur des choses en sacrifiant les profits qui devraient naturellement nous revenir. Là encore, si on ne réfléchit pas grandement et le moment et la circonstance, il arrive souvent que ce soit beaucoup d’efforts pour peu d’effets. D’un côté, comme on peut perdre des occasions de faire un bien essentiel à force de tergiversations sur les moyens et méthodes, il est bien sûr nécessaire de prendre l’habitude que tout bien est une urgence et qu’il faut le faire sur le champ sans la moindre hésitation. Mais pour ce qui est de l’idéal de chercher à appliquer le bien total que j’ai évoqué précédemment, il ne doit pas être perdu à tout jamais. Il est de nombreuses occasions de se former et de mettre en application Maintenant, il n’est pas rare, parce que l’idée de se compléter et de contribuer à la société dans notre vie quotidienne n’est pas clairement établie dans notre esprit, d’en arriver à des situations de contradiction évidente avec ce principe. Que les gens accroissent leur capacité à s’investir pour la société en travaillent leur force physique, polissant leurs connaissances, étudiant la morale, en augmentant toujours plus leur véritable bonheur, est une vérité franchement évidente. Et cependant, on peut qualifier de plutôt incroyable leur façon de laisser passer au quotidien ces occasions de se renforcer et former, leur indifférence à se compléter soi-même. L’étude ne se limite pas à apprendre à l’école. Lire des livres n’est pas le seul chemin à l’acquisition de connaissances. La société est une vaste école. Il faut acquérir des connaissances à partir de tout ce dont on est témoin au quotidien, faire des événements ponctuels matière à se polir soi-même. En proportion de son niveau de résolution, l’homme peut étudier au sein de cette vaste école qu’est la société ce qui est nécessaire à son succès une fois engagé dans celle-ci. Que les résultats soient bons ou mauvais, dépend de du fait que l’on a été vigilant ou négligent à être attentif à tout, à bien observer, dépend encore de si l’on a été vigilant ou négligent à analyser les évènements occasionnels et en à étudier causes et conséquences, à saisir les opportunités de se stimuler ou de s’encourager en assistant aux succès et échecs des gens. Je trouve, à propos du fait de contribuer à la société également, que nombreux sont les cas où la plupart des gens laissent passer des occasions faciles à saisir. Je vais illustrer cela par un exemple extrêmement anecdotique mais, sans discuter ici à propos de l’insouciance dans notre façon d’employer ou utiliser notre argent, si l’on réfléchit un tant soit peu au fait que l’inattention dans l’acquisition de biens de consommation ou leur manipulation négligente nous mène vers un quotidien impécunieux, on comprend immédiatement. Même pour des personnes relativement bien disposées vis-à-vis de leurs finances personnelles, il en est pour être contre toute attente indifférentes à l’économie globale. Par exemple, pour ce qui est de l’éclairage électrique, comme on paye de la même manière que ce soit allumé ou éteint, nuit comme jour, certains disent que ce n’est pas grave de laisser allumé alors même qu’il n’y en a pas besoin, ou qui la laisse la lumière toute la nuit sans nécessité. Et ce parce que même s’ils sont avertis pour ce qui concerne les finances familiales, ils négligent l’économie globale. En multipliant ces comportements, cela a une grande influence sur la richesse ou la pauvreté d’un pays. Ceux qui ont vraiment pour résolution de contribuer à la société doivent prendre l’habitude de veiller à de tels détails et l’étendre également à ce qui est important. C’est là l’enseignement du judo. Les pratiquants doivent s’efforcer de bâtir la base de la fortune de l’Etat en appliquant cet enseignement en se tenant en première ligne de la société, et en rectifiant les tendances de l’époque en guidant les gens. OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante
: https://corpsjapon.hypotheses.org/283 |