La défense personnelle

La légitime défense
Objet
Lieu
Recommentation
sac à main cabine téléphonique - tenir la porte de l'intérieur en appuyant avec la main et le pieds à côté de la charnière de la porte
sac à main
rue
- marcher avec le sac à main près du mur
- s'écarter à la fin du mur pour avoir une meilleure visibilité
clé
parking
- marcher les clés à la main dans le centre de la voie pour avoir une meilleure visibilité
portable
restaurant
- ne jamais poser le portable sur la table
portable
dans la rue
- marcher avec le portable près du mur
interphone
ascensseur

- se placer près de l'interphone entouré de personne non suspecte

sac à main
automobile
- garder les portes verroullées
- gardez les fenêtres fermées
- placer le sac à main en bas des sièges
- si on essaye de forcer la porte alors démarrez
humain
dans la rue
- éviter les situation potentiellement dangeureuses
- encerclé, neutraliser le meneur et le placer entre vous et le reste du groupe puis le faire tomber devant eux
arme
dans la rue
- obéir à l'agresseur mais bien le regarder (la taille, l'âge, la corpuance, origine ethnique, couleur dses cheveux, vêtements et la direction de fuite) sans trop incister puis crier à l'aide et téléphoner le plus vite possible au 112.
porte
maison
- n'ouvrer jamais sans regarder et/ou sans demander qui est là
- bloquer la porte avec le pied lors de la venu d'un inconnu
- garder une bombe à porter de main

Oubliez toutes les règles martiales et les interdits culturels et sociaux. Contrairement aux bagarres de rue d'antant, aux compétitions sportives ou aux films où les adversaires ne font que se donner des coups sur des parties peu vulnérables à l'aide de techniques plus ou moins complexes pour maîtriser l'adversaire, n'utilisez que des attaques d'arrêt sur les points vitaux. Le but est de faire mal pour survivre et pas de démontrer sa supériorité de combattant.

La notion de la défense existe depuis toujours dans le monde aussi bien humain qu’animal. Ce mécanisme englobe tous les moyens utilisés par le moi pour maîtriser, contrôler, canaliser les dangers internes et externes. Le comportement défensif rassemble toutes les conduites visant à tromper ou dissuader l’attaque d’un ennemi. Il peut être passif, l’animal recherchant la sécurité dans l’immobilité et le camouflage, ou actif dans un comportement soudain et imprévisible appelé par les scientifiques "dernière menace”. La défense personnelle qui pour certains est du point de vue médical, une simple réaction de l’organisme contre l’agent pathogène, pour d’autres est un élément constitutif de leur existence, une valeur fondamentale, un certain principe selon lequel il est indispensable de réagir d’une telle ou d’une autre façon.
Faut-il, comme ceux derniers, pousser cette réaction de "dernière menace” au premier plan, s’apprêtant à ce qu’elle soit une attaque efficace et violente en toutes circonstances ? Ne serait-il pas préférable de profiter d’autres possibilités pour se défendre, sans forcément se battre physiquement ? Peut-être devrait-on subir sans réagir ?
Voici les questions prépondérantes d’un large sujet qui, au fond, touche les droits fondamentaux de chacun, ceux de la dignité et de la vie.

Nombreux sont ceux qui prônent la défense personnelle comme valeur essentielle. Effectivement, dans un monde brutal, sans perspectives, ni abri, dans un monde qui peut nous servir la mort à chaque instant, une seule seconde d’inattention peut être notre dernière. Il est impossible d’énumérer les villes et les quartiers où les différences d’avis se règlent par des "chaleureuses” rencontres musculaires. Comme le disait le héros d’un film, "il est dur d’habiter un quartier où même les forces de l'ordre ont peur de sortir la nuit, de se balader dans les rues et savoir qu’on ne t’agresse pas parce qu’il n’y a rien à te voler”.

Aux État-Unis on sait y remédier. Dans le pays où l’arme est disponible partout, même dans le magasin du coin "juste derrière le rayon charcuterie”, on remarque que le taux d’infractions, voir fusillades, entre mineurs augmente. La réaction de la majorité de l’entourage est simple, ils s’associent dans des groupes prônant la défense personnelle stricte, claire et violente dont la formule sonne "ne te laisse pas faire, il ne faut pas subir sans réagir, défends-toi et ta famille, et aies toujours une arme sur toi.”.
La violence tant la réponse idéale à tous les problèmes, même à ceux de l’âge de 12 à 17 ans qui hantent les écoles, nombreux se joignent à ces groupes de tir et se sentent rassurés. Le système ne date pas d’hier. En Mésopotamie la règle "œil pour œil et dent pour dent” fonctionnait déjà très bien. Malcom X lié depuis les années 50 à l’islam connaissait, lui aussi, le "meilleur” moyen de défense personnelle – le sparatisme et la violence contre les agresseurs blancs.

De nos jours le combat est enseigné dès le plus jeune âge dans différents groupes dits de karaté ou de jùdô où sous la couverture d’autodéfense les jeunes apprennent sans aucun fond philosophique et psychologique les méthodes les plus efficaces de tuer à mains nues.
La vraie source de l’aïkidô, qui devrait être fond sur la neutralisation de la force de l’adversaire par l’utilisation de mouvements de rotation, ou clés aux articulations, est perdue, et le même savoir est utilisé dans beaucoup d’autres situations que seul son possesseur juge indispensable.
Certains ont su ne pas rester victimes sans pour autant jouir de la violence qui est une réaction simple, je dirais même animale.
L’histoire de l’humanité est décore par des personnages tels que Jésus Christ, Mohandas Gandhi, Martin Luther King ou Bruce Lee, grands hommes, philosophes pour qui la défense personnelle n’était pas un but en lui-même, mais un moyen d’atteindre une vie meilleure. Leurs politiques différentes allant du renoncement entier de réaction violente, passant par la protestation, la promotion du dialogue ou l’esquive aussi longtemps que possible, sont connus dans le monde entier.

Qu’il soit un avocat, écrivain luttant pour l’amélioration son statut de minorité hindoue ou un éthologue, pasteur baptiste protestant contre le racisme, leurs buts sont les mêmes – défendre ses intérêts sans déverser une goutte de sang. Ceux-ci ont su enseigner la valeur "démode” de la paix et celle des idéaux comme la liberté de religion et des opinions. Leurs vies terminant le plus souvent violemment peuvent être une forte voix dans le débat aussi vieux que le monde, celui de la défense personnelle.

Valeur fondamentale, peut-on bâtir la vie sur le principe de la défense personnelle ? Ma réponse négative est difficile et beaucoup trop insuffisante pour un sujet aussi large. Ceux qui voient dans la défense personnelles la raison première de leur vie sont très nombreux. Sans remarquer que seul la violence est à la source même d’une autre violence, ils poussent leurs réactions à l’extrême. Le plus curieux est que même dans le monde animal, où reigne la loi du plus fort, ce n’est pas la violence mais la volonté de vivre qui est le fondement de toute réaction.

Pour moi, la notion de valeur amène une certaine vérité, un bien selon des critères personnels et sociaux, la valeur sert de référence, de principe moral. Est-ce que la défense personnelle violente peut être une valeur ? Je peux me tromper. Mes doutes me font sourire, et pourtant mon rire est aussi une forme de défense.

Défense personnelle jùdô selon Kawaishi
By kyoshi

Je m’étais promis depuis bien longtemps de disserter à propos de l’ouvrage bien connu des jùdôkas et des jiujitsuans : My Method of self-Defense écrit par Mikonosuke Kawaishi, illustré par Jean Gailhat, j’ai même annoncé récemment :


J’ai constaté que l’on vendait sur ebay la méthode de self-défense de Kawaishi au prix intéressant (pour le vendeur) de 100 dollars. Je ne suis pas certain que cet ouvrage soit passé dans le « domaine public », il est vrai qu’il est assez introuvable et n’a pas été réédité par nos amis de la Montagne Sainte-Geneviève. Pour éviter recherches et dépenses inutiles aux amateurs, je publierai dès la rentrée de septembre les bases de cette méthode, des commentaires sur son application en ce qui concerne la légalité des actions, leur efficacité, leur finalité et leur insertion dans un cours de jùdô-jiu-jitsu moderne. (Xian – Kyoshi Nihon Jitsu)

Il me faut cependant proposer quelques remarques comme avant-propos pour que l’on comprenne bien, dans les remarques et notes publiées ensuite, les nuances entre l’auto-défense jùdô et le jiu-jitsu.

En guise d’avant-propos.

Dans tous les pays où la méthode Kawaishi s’est installée ” en force “, il existe une confusion entre le jùdô et le jiu-jitsu. Cette confusion s’est accentuée depuis que la Fédération ” officielle ” de jùdô de certains pays – dont la France et la Belgique, a intitulé Ju Jutsu un cours dérivé des recherches de Bernard Pariset. Par ailleurs, il existe aussi une confusion, tant dans le grand public qu’auprès des pratiquants entre le jiu-jitsu et la défense personnelle.

Cette double confusion n’a rien à voir avec la qualité des cours enseignés et des techniques proposées, elle provient de la difficulté pour l’occidental à maîtriser certains concepts orientaux et leur diffusion.Ainsi, la confusion a existé tout autant chez les pratiquants d’Aïkido que l’on nommait en fin des années 50 chez Jean Zin : le Jiu Jitsu supérieur. Et voilà maintenant que des pratiquants de karaté se fourvoient (en vocabulaire) en parlant de karaté jutsu ce qui est en réalité une défense personnelle construite à base du karaté qu’ils pratiquent.

Que l’impression d’une démonstration de jù-jutsu moderne par rapport à une compétition de jùdô soit différente est évident, le contraire serait absolument surprenant. Que l’on aime plutôt ceci que cela n’a rien à voir avec la valeur des pratiquants. On peut aimer un spectacle de Gym aquatique ou de water-polo sans même savoir nager soi-même. Quant aux ceintures, toutes couleurs confondues pour un jour arriver à la noire et puis se rendre compte que le chemin parcouru est nettement plus court que celui qui reste à parcourir, il n’y a pas d’autre détermination de la valeur que la sienne propre, mais je comprends l’irritation des très anciens et des très jeunes quant à la manière de procéder qui semble faire fi "d'un état actuel donné ” relevé d’ailleurs par quelques uns qui constatent qu’il y a de nombreux pratiquants en dehors du circuit jùdô traditionnel. Avant que le monde du spectacle et de la compétition n’envahisse les dôjos, avant que le jùdô sorte de là pour se rendre dans des halls de sport, la plupart des enseignants formés à l’école Kawaishi donnaient à leurs élèves un cours double qui s’articulait sur les techniques jùdô (pas forcément le Gokyo) et des techniques de ” défense ” que les uns nommaient défense jùdô (Couzinié avait même fait un livret qui fut fort suivi) et que d’autres ont appelé jiujitsu. Rien que de très normal à cela, en France, le premier club de jùdô se nommait ” jiujitsu club “. En Belgique, le premier livre de Falise (promoteur inlassable, qui nous a hélàs quitté, de la ligue belge de Jùdô) aux éditions Dupuis, fut un petit fascicule de ” jùdô ” qui ne présentait que des techniques de défense nettement jiujitsu.La scission principale entre les pratiquants se regroupant en fédérations tant en France qu’ailleurs provient de l’idée des uns de faire de la compétition et des autres de faire de la technique…

Querelle des anciens et des modernes, sans fin…

Ceci dit, … Mon apprentissage (seicho) personnel du jùdô passe par des noms comme Triquenaux et Flamion, Begaux et Van Haesendonck, j’ai reçu une ceinture noire dans cette discipline et appris que j’avais – sans le savoir, comme Monsieur Jourdain faisait de la prose, suivi une méthode Kawaishi, j’étais ceinture noire de jùdô méthode Kawaishi, cela ne m’a fait ni chaud ni froid, j’avais d’autres chats à fouetter qu’à me préoccuper de méthodologie et, j’étais peu intéressé sinon ignorant de méthodes dites « de défense », pratiquant à cette époque du combat par trop réel en divers endroits du monde que les journalistes appellent gentiment « chauds ». On trouvera donc auprès de ceux qui ont cité mon parcours martial la mention : Xian reçoit à Matadi en 1959 Brevet commando et Ceinture noire Jùdô Kawaishi (Marcel Flamion).

J’avais, en jùdô, franchi rapidement les « ceintures », ressemblant sans doute tout à fait au personnage évoqué par Jazarin : « Les débutants en jùdô sont généralement des gens pressés, qui veulent tout apprendre et tout savoir dans le minimum de temps. Cette hâte et cette fébrilité sont typiquement occidentales. Maître Kawaishi, qui avait bien compris cet aspect du caractère occidental, avait codifié le jùdô en un programme important où le débutant apprenait des quantités de mouvement qui satisfaisaient son avidité de connaître et sa hâte d’arriver. » Je pratiquais donc une méthode de « lutte japonaise » et de combat, ignorant que j’aidais ainsi à propager un type de jùdô « différent » de celui enseigné dans les ligues officielles et des techniques de défense personnelle qui était un fameux meltingpot de « défenses jùdô (qui ne furent plus guère enseignées après 1960, de close-combat et de techniques chinoises et mongoles plus ou moins codifiées puis abandonnées par Falise ou van Haesendock pour la Belgique, d’autres firent pareil aux Pays-bas, en Allemagne, en France, en Italie). La victoire d’Antoon Geesink sur Sone signifia entr’autres la fin de l’enseignement officiel du jùdô « hors Kodokan » et le déclin de l’intérêt du grand public pour les méthodes de combats et défenses conjointes ou dérivées de l’enseignement du jùdô. La disparition dans quasi tous les pays des cercles indépendants de ceintures noires signa la fin réelle de l’enseignement de type Kawaishi. C’est donc par hasard que j’ai rencontré Monsieur Kawaishi au moment des championnats du monde de jùdô. J’étais très jeune et lui très déçu par ces Français, anciens de son école, bien classés ou non, qui semblaient l’ignorer. Il était réellement renié, rejeté, poussé à la ruine matérielle et morale par nombre de ses anciens amis et élèves mais aussi par des Japonais qui ne lui pardonnaient pas d’avoir projeté le jùdô dans la sphère européenne dynamique avec le succès que l’on sait . À ce dernier propos, il faut savoir que si cet homme vieilli et usé a pu assister comme spectateur anonyme à cette extraordinaire manifestation, c’est parce qu’un de ces anciens élèves lui a offert une place, aucune fédération de jùdô n’a eu la politesse de l’inviter, pour tous les organismes officiels, “Kodokan » en particulier, Kawaishi était l’ennemi.

Il existe sans doute des livres et des sites électroniques qui développent cette pénible histoire. Le comble, pour les francophones est que les informations, même à propos de Français, sont le plus souvent traduites de l’anglais. Kawaishi a fait une “longue” carrière jùdô au Brésil, en Angleterre, en France.

Il a également été un “matcheur” jiu jitsu comme on le disait en ces temps-là, sous le nom de Matsuda et gagna également sa subsistance comme catcheur amateur ici et là. À l’aune du jùdô moderne, ce maître incontestable dont la formation de base est le Butokukaï japonais serait un excellent huitième dan de compétition, à celle du jiu-jitsu, il aurait été neuvième dan, assurément.

Parlons donc de « Ma méthode de self-Défense » sans oublier de préciser comme son auteur qu’elle ne s’écarte pas de l’enseignement du jùdô tel qu’il le concevait.

http://kyoshi.wordpress.com/2007/09/11/auto-defense-jùdô-selon-kawaishi/

Wendo

Le terme Wendo vient de la fusion de Women et du do japonais signifiant la Voie. En français, on pourrait donc le traduire par la voie ou le chemin de la femme.

Le wendo1 fut créé au début des années 1970 au Canada par Ann et Ned Paige2. C'est un moyen d’auto-défense, spécialement conçu pour les femmes, basé sur différents arts martiaux.

L'accent est mis sur des techniques simples et efficaces adaptées à la morphologie de la gent féminine. Durant les cours, chaque participante peut contribuer avec ses propres stratégies, ce qui permet ainsi au groupe d'offrir la possibilité de profiter des différentes compétences, expériences et idées des personnes présentes.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Wendo_(self-d%C3%A9fense)