Place du jùdô dans le sport en tant que situation d'opposition à un adversaire  | 
    
Le terme de « sport » a pour racine le mot de vieux français desport qui signifie « divertissement, plaisir physique ou de l'esprit ». En traversant la Manche, desport se mue en « sport » et évacue de son champ la notion générale de loisirs pour se concentrer sur les seules activités physiques.
Selon la force du lien avec ses partenaires, il existe 
  trois différents types de sport 
  :
  - sports individuels 
  : la performane est lié uniquement à soi (ex : athlétisme)
            - Avantage : 
  pas de tension envers ses partenaires
            - Inconvénient 
  : faible culture de la solidarité
  - sports duels : la 
  performance (seika) est lié à soi et à ses partenaire d'entraînement 
  (ex : sport de combat)
            - Avantage 1 
  : pas de tension envers ses partenaires
            - Avantage 2 
  : culture de la solidarité
  - sports collectifs 
  : la performance (seika) est lié à ses partenaires de jeu et à 
  ses partenaire d'entraînement (ex : football)
            - Avantage : 
  culture de la solidarité
            - Inconvénient 
  : tension envers ses partenaires en cas d'hétérogénéité
Le jùdô en tant que 
  sport de combat est 
  un sport duel.
  Le jùdô n’est pas un 
  sport collectif, 
  c’est un esprit collectif.
Selon le déroulement de l'affrontement :
  - affrontement à durées déterminées et à 
  scores indéterminés. Exemples : le football, le rugby
  - affrontement à durées indéterminées et à 
  scores déterminés. Exemples : le tennis, la course
  - affrontement à durées maximales et à scores maximaux. 
  Exemples : le jùdô, la boxe
Distinction entre pratique sportive 
  et pratiquant :
  Si on dit que :
  le rugby est un sport 
  de brutes joué par des gentlemen
  et que :
  le football est un sport 
  de gentlemen joué par des brutes
  L' idéal est de :
  trouver un sport de 
  gentlemen joué par des gentlemen.
Sport de combat et art martial
La notion de "sport de combat" est distincte de celle d'art martial, même si certaines disciplines présentent les deux facettes.
Le sport excite pour préparer aux grands rendez-vous de la vie (apprentissage, chasses, guerres, etc.) en maintenant l'esprit de compétition et le savoir être (shin), le savoir faire (connaissance et compétence) (ghi) et les capacités physiques (taï).
Les sports de combats ne sont donc que la préparation en temps de paix des arts martiaux en temps de guerre.
Un art martial est, par définition, un « art de guerre ». Du fait de la dangerosité potentielle, il est impossible d'en organiser des compétitions sauf aménagements pour en faire un sport de combat.
Faire du jùdô c'est (entre autres) passer d'Arès à Athéna. De la bagarre (querelle violente, mêlée bruyante et désordonnée) au combat. Le salut est là pour marquer le fait qu'on entre dans un combat réglementé sans animosité (Athéna) et non pas dans une bagarre physique brutale chargée de rancune (Arès).
Arès qui est fourbe et malicieu est souvent identifié au dieu romain Mars alors que ce dernier est honnête, fougueux, jeune, droit, intelligent et stratège. Mars se rapproche plus d'Athéna que de Arès.
Ainsi les Arts Martiaux font bien référence à Mars des romains qui se rapproche plus de Athéna des grecs que de Arès.
L'éducation physique et le sport :
La distintion entre les deux concepts est que le sport a pour but d'améliorer la volonté, la technique et le physique au service du gain en compétition alors que l'éducation physique est l'éducation du corps par les l'activités sportives, c'est à dire que le sport n'est qu'un moyens parmi les autres moyens pédagogiques.
- "Le combat n'est qu'un moyen d'étude, l'essentiel est la compréhension de principe, afin que ce principe pénètre notre vie entière."
- "L'échec dans la compétition ne doit pas être une source de découragement ni de désespoir, mais un signe de besoin d'une pratique plus grande et d'efforts plus soutenus à l'entraînement..."
"Le sens du sport n'est pas dans le score ou le record mais dans l'habileté et les moyens déployés pour y parvenir."
En se sens, pour Jigorô Kanô, le jùdô n'est pas un sport mais une forme d'éducation physique et surtout un principe directeur logique et rationnel (ni religion ni magie) à but pragmatique, basé sur l'adaptabilité (jù) du corps (tai) et de l'esprit (ghi) et de l'entraide et la prospérité mutuelle (jitai kyoei) afin d'obtenir le bon et habile usage de l'énergie (seiryoku zenyo) dans toutes les situations dans le but de tendre vers le bien-être et le développement humain (kojin no kansei). Parvenir à suivre cette ligne de conduite dans la vie de tous les jours est un cheminement intérieur (démarche personnelle) de toute une vie (do mu kyoku) nécessitant un dévouement (shin) constant envers soi et les autres.
Les sports de combat :
Un sport de combat appartient à une famille d'activités sportives proposant le plus souvent comme forme compétitive un affrontement entre deux combattants (appelé duel).
Un sport de combat possède des règles visant notamment à garantir l'intégrité physique. Ils font très souvent l'objet de compétitions (d’opposition), et ont alors un arbitre pour faire appliquer les règles. Le sport de combat s'éloigne donc d'un côté du combat réel, mais d'un autre côté, permet de se confronter à un adversaire ayant des réactions imprévisibles et dans un bon esprit sportif (fair-play et respect). Il est évident aussi qu'un compétiteur même moyen face à un agresseur même très violent mais sans entraînement aura des avantages indéniables et son sport deviendra donc analogue à un art martial.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sport_de_combat
Les arts martiaux :
Un art martial (l'adjectif martial est dérivé du dieu latin Mars, dieu de la guerre) est le plus souvent un enseignement d'une technique de combat et la connaissance et la maîtrise de soi nécessaire pour pouvoir et savoir l'appliquer de manière efficace et au bon moment malgré le stress (la tension) que représente les lieux de combat. Les arts martiaux les plus populaires en Europe et en Amérique sont japonais ou chinois, mais des écoles similaires existent dans de nombreuses régions et cultures. L'histoire des arts martiaux remonte aux premiers âges de l'humanité et se traduit par un complexe système de diffusion parmi les cultures du monde.
L’utilisation du terme "art martial" concernait initialement les disciplines martiales japonaises ; celles-ci utilisent, dans leurs pratiques, une part de technique et une part très développée de philosophie proche de la religion préparant à la mort. Cette appellation considérée flatteuse s'est ensuite vue appliquée à toutes disciplines martiales de tous pays, même si celles-ci ne possèdent pas de dimension spirituelle. Bien que l'utilisation art martial se soit généralisée, il faut plutôt comprendre "sport martial" ou "discipline martiale" dans une pratique sportive ou d'étude de combat.
 Définition
  De manière littérale, « art martial » signifie "à 
  utilité militaire", toute discipline utilisée pour le combat, 
  pour attaquer ou se défendre. Cependant le terme art martial est souvent 
  utilisé par les non pratiquants pour désigner une origine asiatique, 
  l'escrime française est rarement citée comme art martial (à 
  tort).
 Présentation
  Arts martiaux anciens 
  Actuellement et dans la société mondiale moyenne, il est possible 
  d'apprendre et de pratiquer les arts martiaux comme un sport, 
  une hygiène d'entretien de la forme physique et mental sans objectif 
  premier de vaincre, de blesser ou de faire mal. Il faut cependant admettre que 
  les arts martiaux ont pour vocation première d'apprendre des techniques 
  permettant d'immobiliser, de tuer et de blesser. À notre époque 
  moderne cette éventualité est extraordinaire et l'utilisation 
  de ces techniques ne peut survenir 
  qu'en des occasions rares et extrêmes. C'est ce qui distingue les arts 
  martiaux des sports 
  de combat dont les techniques dangereuses 
  ont été expurgées. Cependant, il ne s'agit pas non plus 
  d'une sorte de gymnastique ou de danse car l'étude des arts martiaux 
  laisse une grande place à la recherche de l'efficacité martiale 
  (placement vis-à-vis de l'adversaire, évaluation de la distance, 
  précision et puissance des coups, économie des forces).
Malgré la distinction courante entre les arts martiaux, fondés sur une recherche de la perfection, et les sports de combat, plus orientés sur la compétition et ayant des contacts directs, ces deux activités humaines ont des liens étroits et découlent historiquement des mêmes préoccupations de défense et de canalisation de la violence. Même dans les compétitions les plus violentes des sports de combat, le respect de l'adversaire, des règles et de l'arbitre ne peut être oublié. Et si les sports de contact sont proches du combat « réel », avec des notions de surprise, de stratégie, de feinte et une sanction réelle à l'erreur (la douleur, voire la blessure), ils s'en éloignent dans le sens où les deux adversaires doivent employer la même technique et faire preuve d'honnêteté, notions souvent absentes du simple combat de rue.
Les arts martiaux sont cependant axés sur une étude de mouvements de type formes (appelés kata(s) dans les arts japonais, akas dans les arts martiaux birmans, tao lus dans les arts chinois, encore trao ou bien quyen (prononcé kuènne) dans les arts vietnamiens) et ont des implications directes dans le combat libre, car les attaques et parades sont liées avec finesse pour produire la plus grande autorité de contrôle avec le minimum d'effort. L'absence d'intention réelle de nuire permet de travailler des situations plus dangereuses telles que l'affrontement à mains nues contre un couteau ou un sabre. La pratique d'un art martial ne se limite pas à de très nombreux enchaînements, même s'ils sont un pôle important de la transmission. La pratique de ces arts improprement traduits par « martiaux » peut aboutir avec bonheur à d'autres attitudes, comme les rites, les sports, les traditions.
La capoeira, à cheval entre danse de combat et art martial, est un bon exemple de la variété des disciplines qu'englobent les arts martiaux.
Bien qu'il existe une différence fondamentale entre art martial et sport de combat, les deux domaines sportifs et martiaux seront équitablement représentés.
 Origines
  Les origines des arts martiaux sont, en général et par erreur 
  associé au Bouddhisme. En fait, en Chine les arts martiaux semblent avoir 
  été utilisé longtemps avant l'avènement du temple 
  de Shaolin aujourd'hui considéré comme lieu originel des arts 
  martiaux. Les débuts sont rattachés à la mythologie chinoise 
  et au Souverain Jaune qui aurait inventé des techniques 
  martiales pour vaincre les tribus alliées de Chi You, un être maléfique, 
  ennemi de Huangdi, l'un des souverain mythologique de la Chine. Les arts martiaux 
  sont aussi cités dans le Sunzi Bingfa du stratège de l'état 
  de Wu, Sun Zi, comme méthode d'entraînement des unités militaires 
  de Chine ancienne. Il aurait eut de grand succès grâce à 
  cet entraînement. Ce qui nous amène vers la période des 
  Printemps et Automnes et des Royaumes combattants, ce qui est bien sûr 
  avant la création du temple de Shaolin. En outre, les statues de l'armée 
  de Qin arboraient quant à elles des postures martiales toujours utilisées 
  aujourd'hui. Donc, preuves à l'appui, les arts martiaux sont d'origine 
  chinoise. Le cinéma a popularisé l'idée que les moines 
  bouddhistes de Shaolin, de vrais experts, aient été les créateurs 
  des arts martiaux. Ils ont été de brillants pratiquants, mais 
  pas les créateurs, étant donné les découvertes récentes.
Histoire des arts martiaux du Sud, Sud-est et Est asiatique
Technique de défense ancestrale des moines birmans (pongyi-thaing) Les formes d'arts martiaux les plus anciennes de ces régions, encore connues aujourd'hui, selon les écrits, trouvent leur origine en Inde avec notamment le kalaripayat, et seraient très liées aux arts des traditions hindouiste et bouddhiste.
En effet, d'après la tradition, dans les années 510 de notre ère, un prince appelé Bodhidharma ou Da Mo, fils du râja Sugandha, né à Kanchipuram, capitale de la dynastie des Pallava dans le sud de l'Inde, avait fondé près de Kottayam, au Kerala, la première école de kalaripayat, puis était parti ensuite pour la Chine, où il fonda une école de kung-fu au monastère de Shaolin. À la fin de sa vie, il se fixa définitivement sur le mont Tung Son où il créa l’institut d’enseignement des vertus et techniques du Võ-Lâm. Bodhidharma est considéré comme le créateur de l'école bouddhiste Ch'an de Chine et du bouddhisme Zen du Japon où il est connu sous le nom de Bodai Daruma.
De nombreuses formes se sont ensuite développées en Chine du Sud, notamment au Tibet, ou encore dans le Hubei, avec des arts martiaux plus internes liés à la philosophie taoïste, comme le Taiji quan.
Parallèlement d'autres arts de combat se sont développés dans le Sud-est asiatique, et notamment grâce aux mouvements de populations et aux moines, en Birmanie dès le VIe siècle av. J.-C. (Thaing ou Bando, Banshay, Lethwei, Naban), en Thaïlande (Krabi krabong, Muay thaï), au Laos, etc.
Plus tard, ils se sont répandus en Corée et au Japon, où sont apparues des formes plus modernes au XIXe siècle comme le Tae Kwon Do, le Karate ou le Jùdô.
Ce que le jùdô 
  sous sa forme sportive demande :
  Il s'agit de gérer une activité :
  - d'affrontement codifiée et arbitrée, en vue de la victoire (ou 
  du gain du conflit dans un travail à thème).
  - à contradiction interne, car chaque action, déplacement, fixation 
  engendrée par une attaque ou une action de défense peut être 
  renversée et retournée contre soi.
  - d'alternances stratégiques: La continuité et / ou la rupture 
  dans l'affrontement direct permet de calculer le rapport risque / sécurité 
  dans une suite d'actions qui intègre l'attaque de l'adversaire et sa 
  propre défense.
  - d'interactions permanentes car il y a alternance rapide et éphèmère 
  du rôle d'attaquant à celui de défenseur. Ces rôles 
  peuvent être provoqués ou anticipés grâce à 
  la tactique.
 Au plan socio-culturel :
  - Gérer un affrontement direct codifié contre un seul adversaire.
Au plan psycho affectif :
  - Prendre des risques pour gagner les combats, et maîtriser ceux qui sont 
  créés par l'adversaire.
  - Accepter le contact intime avec l'adversaire.
  - Passer d'un comportement violent ou introverti, refusant le contact, à 
  une attitude maîtrisée.
Au plan bio-informationnel :
  - Gagner en certitude dans ses actions 
  et faire douter l'adversaire.
  - Passer d'un système d'information essentiellement visuel à un 
  système tactilo-kinésthésique.
Au plan bio-mécanique :
  - Supporter diverses formes de souffrances physiques (d'efforts, de compression, 
  d'étouffement, de torsion, d'asphyxie, etc...) et les faire subir en 
  assurant la sécurité de son adversaire.
  - Supporter le contact parfois violent avec le sol.
Au plan bio-énergétique :
  - Savoir gérer une violente sollicitation cardio-pulmonaire dans une 
  temps relativement court.
Si votre démarche est compétitive il existe trois 
  cas de figure :
  - soit votre seul but est de démontrer l'efficacité de votre technique 
  sans vous préoccupé de l'adversaire et vous êtes dans l'esprit 
  du Jùjutsu (démonstration)
  - soit vous vous servez de la compétition en respectant l'esprit des 
  règles pour vous évaluer afin d'en tirer des leçons pour 
  progresser et vous êtes dans l'esprit 
  du jùdô 
  - soit votre seul but est de vaincre en respectant les règles et vous 
  êtes dans l'esprit du sport
La place du jùdô 
  :
  Le jùdô est habituellement 
  pratiqué en tant qu'art martial ou sport 
  de combat. La pratique du randori et des katas 
  n'est qu'en fait qu'un moyen d'étude théorique et de mise en 
  pratique du jùdô. 
  Fondé par Jigorô 
  Kanô en 1882 à partir d'un art martial appelé jùjutsu, 
  le jùdô est un 
  cheminement  (dô) intérieur 
  (démarche personnelle) consistant à tendre vers un principe 
  directeur logique et rationnel 
  (ni religion ni 
  magie) à but pragmatique, basé sur l'adaptabilité (jù) 
  du corps (tai) et de l'esprit (ghi) et de l'entraide et la prospérité mutuelle (jitai 
  kyoei) afin d'obtenir le bon et habile usage de l'énergie (seiryoku zenyo) dans toutes les situations dans 
  le but de tendre vers le bien-être 
  et le développement humain (kojin no kansei). Parvenir à suivre 
  cette ligne de conduite dans la vie de tous les jours nécessitant un 
  dévouement (shin) 
  constant envers soi et les autres. Par extension, c'est également une 
  méthode d'éducation 
  intellectuelle (ghi) 
  et morale (shin). Actuellement 
  souvent vulgarisé en sport 
  de combat pour s'adapter 
  au plus grand nombre afin de toucher un maximum de personnes, c'est également 
  une méthode d'éducation 
  physique permettant l'entretien 
  harmonieux de tout le corps.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Art_martial
Avant 2012 :
Cl.  | 
    Discipline  | 
    Nombre de licenciés  | 
    Répartition hommes/femmes  | 
    Répartition adultes/jeunes  | 
    Nombre de clubs  | 
    Coût pour un équipement de base 
        (hors licence)   | 
  
1  | 
    Football  | 
    2 146 752  | 
    97,7% - 2,3%  | 
    39% - 61%  | 
    19 103  | 
    90 €  | 
  
2  | 
    Tennis  | 
    1 054 513  | 
    67,8% - 32,2%  | 
    50,5% - 49,5%  | 
    8 572  | 
    160 €  | 
  
3  | 
    539 733  | 
    75,2% - 24,8%  | 
    25% - 75%  | 
    5 547  | 
    80 €  | 
  |
4  | 
    Équitation  | 
    515 000  | 
    22% - 78%  | 
    31% - 69%  | 
    6 375  | 
    120 €  | 
  
5  | 
    Basketball  | 
    447 942  | 
    60% - 40%  | 
    27% - 73%  | 
    4 609  | 
    90 €  | 
  
6  | 
    Pétanque  | 
    376 000  | 
    83% - 17%  | 
    83% - 17%  | 
    6 625  | 
    80 €  | 
  
7  | 
    Golf   | 
    368 741  | 
    71% - 29%  | 
    90% - 10%  | 
    1 200  | 
    700 €  | 
  
8  | 
    Handball  | 
    337 971  | 
    63% - 37%  | 
    25% - 75%  | 
    2 415  | 
    90 €   | 
  
9  | 
    Canoë-kayak  | 
    254 618  | 
    75% - 25%  | 
    60%- 40%  | 
    700  | 
    100 €   | 
  
10  | 
    Voile  | 
    254 221  | 
    75% - 25%  | 
    35% - 65%  | 
    1 100  | 
    80€  | 
  
11  | 
    Natation  | 
    246 315  | 
    44% - 56%  | 
    36% - 64%  | 
    1 250  | 
    80€  | 
  
12  | 
    Gymnastique  | 
    245 301  | 
    22% - 78%  | 
    28% - 72%  | 
    1 619  | 
    60€   | 
  
13  | 
    Rugby  | 
    235 675  | 
    97% - 3%  | 
    28% - 72%  | 
    1 700  | 
    90€  | 
  
14  | 
    Karaté  | 
    202 566  | 
    71% - 29%  | 
    39% - 61%  | 
    3 700  | 
    80€   | 
  
15  | 
    Tennis de table  | 
    178 821  | 
    83% - 17%  | 
    52% - 48%  | 
    4 500  | 
    70€   | 
  
LES 20 SPORTS QUI COMPTENT LE PLUS DE LICENCIÉS EN 2012
Classement réalisé à partir des chiffres fournis par le Ministère des sports pour l'année 2012.
N°20 : le tir
  La Fédération française de tir a enregistré 154 
  289 licenciés en 2012, ce qui lui permet de se maintenir dans les 
  20 sports français les plus licenciés. À noter qu'elle 
  a enregistré une hausse de 13,20 % par rapport à l'année 
  2011.
 N°19 : le badminton
  En 2012, la Fédération française de badminton a enregistré 
  163 956 licenciés. Cela représente une hausse de plus de 
  4 % du nombre de pratiquants encadrés entre 2011 et 2012. Il faut rappeler 
  que ce nombre avait déjà pratiquement doublé entre 2000 
  et 2011.
 
  N°18 : le tennis de table
  Le tennis de table est loin d'être uniquement un sport que l'on pratique 
  dans son jardin ou son garage quand on est adolescent ! La Fédération 
  française a recensé 190 539 licenciés sur la saison 
  2012, soit environ 2 000 de plus qu'en 2011. Depuis 2000, les effectifs de la 
  Fédération ont peu évolué, preuve du caractère 
  toujours attractif de ce sport.
 N°17 : la randonnée
  La randonnée est la troisième discipline la plus "féminine", 
  derrière la gymnastique et l'équitation. Sur les 223 
  147 membres de la Fédération française de la randonnée 
  pédestre, 61,7 % sont en effet des femmes. Entre 2011 et 2012, 
  le nombre de licences a augmenté de 2,90 %.
 N°16 : le karaté
  Le karaté affiche une légère progression de son nombre 
  de licenciés entre 2011 et 2012 (+1,30 %). On compte ainsi 226 222 
  pratiquants encadrés en 2012 contre à peine 223 344 en 2009. 
  Dans cette fédération, on note que 31,2 % des licenciées 
  sont des femmes. Très populaire, ce sport ne fait pourtant pas partie 
  du programme des Jeux Olympiques d'été, au contraire du judo ou 
  du taekwondo.
 N°15 : l'athlétisme
  La Fédération française d'athlétisme bénéficie 
  d'une forte hausse de son nombre de licenciés depuis plusieurs années. 
  En 2012, la tendance se confirme puisque la hausse du nombre de licenciés 
  est de 7,7 % pour atteindre 241 835 licenciés.
 N°14 : la gymnastique
  La Fédération française de gymnastique comptait dans ses 
  rangs 286 2798 licenciés en 2012. C'est le deuxième 
  sport le plus féminin, avec 78,8 % de pratiquantes. Entre 
  2011 et 2012, le nombre de licenciés a augmenté de 6,30 %, une 
  progression spectaculaire.
 N°13 : la natation
  Entre 2000 et 2009, le nombre de membres de la Fédération française 
  de natation avait grimpé de 43 %. Probablement l'effet des belles performances 
  (seika) des Laure Manaudou et autres Alain Bernard. Les exploits des nageurs 
  français aux JO de Londres permettent de maintenir cette dynamique. En 
  2012, le nombre de licenciés était en effet de 289 558, 
  soit une hausse de 1,80 % par rapport à l'année précédente.
 N°12 : la voile
  En 2012, la Fédération française de voile a comptabilisé 
  292 162 licenciés. Une partie de ces personnes a utilisé 
  une "licence temporaire" de 1 à 4 jours (pour des journées 
  d'initiation ou de stage). La voile attire 68 % d'hommes pour 33 % de femmes. 
  Malgré sa présence aux Jeux Olympiques d'été, la 
  voile n'attire pas forcément beaucoup plus d'adhérents après 
  une telle exposition médiatique. Les chiffres s'affichent baisse par 
  rapport à 2011 : -1,20 %.
 N°11 : la pétanque
  On l'oublie trop souvent mais la pétanque figure depuis des années 
  dans les dix premiers sports français en terme de licenciés. En 
  2012, la Fédération française de pétanque et de 
  jeu provençal comptait 297 512 licenciés dans ses rangs 
  (dont 16 % de femmes). Il faut cependant noter que ce sport a connu une 
  baisse de 3 % entre 2012 et 2011.
 N°10 : les sports sous-marins
  En 2012, les clubs de la Fédération française d'études 
  et de sports sous-marins (FFESSM) ont enregistré 305 280 licences 
  et "autres titres de participation". Le chiffre est en légère 
  hausse par rapport à 2011 : +2,40 %. Il faut savoir qu'il suffit de faire 
  un baptême de plongée pour qu'un "titre de participation" 
  soit désormais comptabilisé. Ceci explique en partie ces chiffres. 
  La plupart des licenciés pratique la plongée. Mais d'autres disciplines 
  sont aussi proposées dans ces structures : le hockey subaquatique, l'apnée, 
  la pêche sous-marine, le tir sur cible subaquatique, l'orientation et 
  l'archéologie subaquatique...
 N°9 : le canoë-kayak
  En 2012, la Fédération française de canoë-kayak a 
  enregistré 376 122 licences, soit une hausse spectaculaire de 
  8,50 % par rapport à 2011. Il faut cependant noter que ce chiffre rassemble 
  les licences à proprement dit et les "autres titres de participation". 
  Ceux-ci permettent aux personnes qui ne sont pas adhérents à la 
  fédération d'avoir accès temporairement à certaines 
  activités fédérales (le temps d'une initiation d'une journée 
  ou d'un stage d'une semaine par exemple).
 N°8 : le golf
  La Fédération française de golf s'est lancé un défi 
  il y a quelques années : démocratiser le golf et changer l'image 
  "snob" de ce sport. Et elle est en passe de réussir son pari. 
  Entre 2000 et 2009, le nombre de licenciés a crû de 45 %. Après 
  une petite baisse au début des années 2010, le tendance repart 
  à la hausse entre 2011 et 2012 (+1,10 %). Au total, 422 761 personnes 
  (dont 28,1 % de femmes) ont foulé les greens en 2012. Autre point 
  positif : le golf se rajeunit.
 N°7 : le rugby
  Le rugby a clairement bénéficié d'un effet "Coupe 
  du monde". Après le Mondial en France en 2007, les 1 600 clubs ont 
  enregistré un afflux de nouveaux arrivants. Au final : + 14 % de licenciés. 
  Ils étaient ainsi 285 376 licenciés à s'adonner aux joies 
  du plaquage et de la mêlée. L'effet s'est prolongé en 2009 
  puis au début des années 2010. En 2012, le nombre de licenciés 
  enregistrés était de 457 018 (+5,60 % par rapport à 
  2011). Il faut noter que le rugby est, avec le football, le sport le plus "masculin" 
  : les filles ne représentaient que 4,9 % des effectifs en 2012.
 N°6 : le handball
  Les effectifs de la Fédération française de handball ont 
  augmenté de 6,60 % entre 2011 et 2012, passant de 441 357 à 470 
  590 licenciés. Le handball a clairement profité des nombreux 
  titres décrochés par les "Experts" (champion olympique, 
  champion du monde, champion d'Europe). Un peu plus de 36 % des membres de 
  la fédération sont des femmes.
 N°5 : le basket
  Le basket est une discipline à "dominante jeune", c'est-à-dire 
  fortement pratiquée par les moins de 19 ans (plus de 60 % des licenciés). 
  C'est aussi le sport collectif qui attire le plus de femmes : 38,3 % des 
  effectifs. Le nombre de licenciés a augmenté de 3,10 % entre 
  2011 et 2012, en passant de 461 097 à 475 465 adeptes. Nul doute 
  que le titre de champion d'Europe conquis en septembre 2013 par Tony Parker 
  et ses coéquipiers aura un nouvel impact positif sur les inscriptions.
 N°4 : le judo
  La Fédération de judo-jujitsu et disciplines associées 
  a connu une très légère hausse du nombre de ses licenciés 
  entre 2000 et 2009 (+ 8 %). La tendance se confirme depuis quelques années 
  et la barre des 600 000 licenciés a été franchie en 2012 
  avec 603 896 adeptes contre 592 332 en 2011 (+2 %). À noter qu'en 
  France, plus de 26 % des judokas sont des judokates...
 N°3 : l'équitation
  Ils sont 706 449 amoureux du cheval à avoir souscrit une licence 
  en 2012, soit 0,10 % de plus qu'en 2011. Par ailleurs, 82,5 % des cavaliers 
  sont des femmes. L'équitation est ainsi le sport le plus "féminin", 
  devant la gymnastique et la randonnée. 
 N°2 : le tennis
  La Fédération française de tennis dépasse le 
  million d'adhérents : ils étaient 1 111 316 licenciés 
  à taper dans la petite balle jaune en 2012. Un chiffre en hausse de 0,80 
  % par rapport à 2011, après plusieurs années de baisse. 
  Par ailleurs, 30 % des licenciés de ce sport étaient des femmes.
 N°1 : le football
  Sans surprise, le football arrive en tête des sports qui comptent le plus 
  de licenciés. Et largement ! En 2012, la Fédération française 
  de football a délivré 1 973 260 licences. Toutefois, le 
  nombre de licenciés est en nette baisse depuis plusieurs années 
  (-0,80 % entre 2011 et 2012). Autre record détenu par le football : celui 
  du sport le plus masculin du classement. On recense seulement 4,5 
  % de filles parmi les licenciés. Mais les bons résultats des 
  Bleues peuvent être un tremplin pour le foot féminin.
Et le sport sans licence ?
Les chiffres que nous venons de donner concernent la pratique 
  sportive licenciée, c'est-à-dire celle qui est encadrée, 
  au sein de clubs. Si l'on évoque la pratique du sport en dehors de toute 
  structure, les chiffres sont très différents. Selon la dernière 
  enquête du Ministère des Sports sur le sujet, datant de 2010, "près 
  de deux personnes sur trois âgées de 15 ans et plus déclarent 
  avoir pratiqué, au cours des douze derniers mois, une ou plusieurs activités 
  physiques ou sportives (APS), au moins une fois par semaine. Cette proportion 
  est encore de 43 % pour celles qui pratiquent de manière intensive, c'est-à-dire 
  plus d'une fois par semaine". En tête des activités les plus 
  pratiquées figure le quatuor :
  - la marche
  - la natation
  - le vélocypède
  - le jogging-footing
Source : Stat Info (Mission statistique des secteurs sport, jeunesse, éducation populaire et vie associative, du ministère des Sports)