Tai, les os correctement organisés : |
C'est l'éducation physique : le quoi, le savoir-faire, le muscle, la santé, la force, l'énergie, la matière, la participation aux randoris (saisie libre) et aux compétitions, la préparation physique, l'application du principe, la valeur corporelle, le corps. Le jùdô comme éducation physique.
Taï comprend l'endurance, la résistance et la puissance.
Un savoir par la pratique, qui ne s’acquiert et s'évalue que dans la confrontation à l’épreuve (la compétition). C'est le savoir faire. C'est la valeur la plus contraignante. Elle diminue avec l'âge et le manque d'activité.
Le but d'une compétition est avant tout de prendre plaisir à la pratique. On peut également tester son physique et sa technique et surtout de développer son estime de soi, sa détermination (combativité en combat), son respect des règles et des autres afin d'avoir une vie harmonieuse. La compétition n'est pas une lutte contre un adversaire mais un face à face avec soi-même. Elle n'a pour but que de développer le satori (l'éveil), de progresser en jùdô, de concrétiser un long travail effectué sur soi-même tant sur le plan de la volonté (shin), de la technique (ghi) que du physique (tai). Le résultat n'a donc aucune importance en lui même mais pour ce qu'il représente à nos yeux.
L'important c'est de se donner à fond jusqu'au bout c'est à dire essayer, de ne jamais perdre espoir et en toutes circonstances, de faire de son mieux (ganbaru) pour ne pas avoir de regret, avoir foi en ce que l'on fait et rechercher inlassablement à s'améliorer (kaizen).
Gérer le stress :
Il s'agit de trouver un équilibre entre :
- relativiser : Ce n'est pas le jour le plus important de votre vie, il s'agit
d'une participation compétition sportive que vous faites pour votre
plaisir et non pas pour prouver quelque chose. Vous n'avez rien à perdre
mais tout à gagner.
- trop relativiser : Chaque compétition; chaque combat est un défi
à relever où vous éprouvez votre volonté
(shin), votre technique
(ghi) et votre physique (tai)
Endurance | Résistance | Puissance | |
Aérobie |
Anaérobie lactique |
Anaérobie alactique |
|
Temps |
* * * |
* * |
* |
Intensité |
* |
* * |
* * * |
de l'effort |
La puissance joue dans l'instantané du combat, la résistance sur l'ensemble du combat et l'endurance sur l'ensemble de la compétition.
Potentiel d'un combattant :
État |
Vitesse |
Force |
|
Entraînement |
Fort |
+ |
+ |
Faible |
– |
– |
|
Âge |
+ |
+ |
|
– |
– |
||
Sexe |
+ |
+ |
|
Femme |
– |
– |
|
Poids |
Lourd |
– |
+ |
Léger |
+ |
– |
|
Hygiène
de vie |
Bonne |
+ |
+ |
Mauvaise |
– |
– |
Plus le combattant a comme caractéristique les cases rouges
et plus :
- son potentiel physique est élevé
- il peut obtenir tard des résultats sportifs
à technique et volonté
égale (sauf pour l'âge)
- la musculation est indiqué et inversement...
La place de l'inné et de l'acquis :
Quoiqu'à la fois l'hérédité et l'environnement semblent
jouer un rôle dans la détermination des aptitudes d'un individu,
il est difficile de cerner dans quelle mesure chacun de ces facteurs joue un
rôle, et comment ils s'articulent entre eux.
Ainsi : - une personne souffrant de dystrophies
musculaires ne peut pas rivaliser physiquement avec une personne non affectée
d'un dysfonctionnement physique.
- des jumeaux
monozygotes élevé dans des environnements physiques différents
auront des capacités physiques différentes.
- deux personnes
élevés dans le même environnement et non affecté
d'un dysfonctionnement physique auront parfois des capacités physiques
différentes.
En fait, chaque personne possède un potentiel :
- différent (inné)
- développé plus ou moins loin (acquis)
- développé plus ou moins vite (inné + acquis)