La perception

L'observation de l'environnement :
- large externe : le shiaijo entier : le parking, l'entrée, les vestiaires (qui peu donné lieu à des phobies)

L'agoraphie : peur des lieux publics et de s'éloigner de son domicile.
L'ochlophobie : peur de la foule en tant que masse oppressive.
La phonophobie : Peur des bruits, des voix et d'être appelé.

- étroite externe : l'endroit où est posé le sac, la salle d'entraînement, la surface de compétition

- large interne : alimentation, échauffement, se couvrir, boire (qui peu donné lieu à des phobies)

Atychiphobie Peur de l'échec
Kakorrhaphiophobie

- étroite interne : se concentrer sur les combats (joriki), les techniques, tactiques et stratégies

Gérer le stress (la tension) :
Demander à quelqu'un pourquoi il stress (est tendu) est inutile voir contre productif car cela accroît le stress (la tension) de la personne.
Il s'agit de trouver un équilibre entre :
- relativiser : Ce n'est pas le jour le plus important de votre vie, il s'agit d'une participation à une compétition sportive que vous faites pour votre plaisir et non pas pour prouver quelque chose. Vous n'avez rien à perdre mais tout à gagner.
- trop relativiser : Chaque compétition, chaque combat est un défi à relever où vous éprouvez votre volonté (shin), votre technique (ghi) et votre physique (tai)

L'important n'est pas ce que l'entraineur pense de vous mais ce que vous pensez de vous même.

L'obervation de l'environnement est lié à la concentration dont l'intensité évolue en fonction du temps.

Différencier l'autour du combat et le combat :
Il arrive parfois qu'on sympathise autour du tatami avant un combat mais n'oubliez jamais ce proverbe chinois :
"Autour de la table de jeu, il n'y a plus de père ni de fils"

La perception de l'adversaire :
- zanshin : esprit en éveil du monde environnant
- kufu : esprit en éveil de l'adversaire
- yomi : esprit à l'écoute du corps de l'adversaire
- genshin : esprit à l'écoute des intentions de l'adversaire
- sen no sakki : esprit à l'écoute de l'esprit de l'adversaire

Dangers et sources d'échecs qui guettent les combattants :
Gi : le doute
Kyo : la surprise
Waku : l'indécision
Ku : la peur

Au début des combats :
Avant le combat le maître dit à son élève Ganbatte ! (fait de ton mieux)
Avant le combat vous ne devez pas vous demander si vous allez gagner mais comment vous aller gagner. Ainsi observer ses adversaires avant est un élément essentiel de la mise en place des techniques, tactiques et stratégies adaptées à ses adversaires. La victoire ne doit pas faire de doute non pas parce que vous êtes meilleur mais parce que vouloir gagner à tout prix (en respectant l'adversaire et les règles établies) son adversaire fait partie du jeu.

L'instant T du combat :
Comme toutes les formes de compétition à savoir la guerre, le travail, le sport et le jeu l'essentiel est de participer à savoir prendre part à la compétition ou au combat, c'est dire se comporter en compétiteur ou combattant et donc faire de son mieux (ganbaru) pour gagner tout en respectant l'adversaire et les règles établies. Aucun combattant n'est intouchable. La moindre baisse d'attention, la moindre erreur, la moindre prise de risque peut faire basculer un combat et aucun combat n'est perdu ou gagné d'avance.

"Même le singe tombe de l'arbre"
Proverbe japonais

Un bon combattant est celui qui a pris conscience de ces faiblesses (Platon) et de ses points forts et qui se sert de cette connaissance sur lui-même pour ne pas être pris en défaut et pour progresser à l'entraînement. Un bon compétiteur est celui qui connait les faiblesses et les points forts de ces adversaires et qui se sert de cette connaissance pour ne pas être pris en défaut en compétition et pour orienter son entraînement. L'important c'est de se donner à fond jusqu'au bout c'est à dire essayer, de ne jamais perdre espoir et en toutes circonstances, de faire de son mieux (ganbaru) pour ne pas avoir de regret, avoir foi en ce que l'on fait et rechercher inlassablement à s'améliorer (kaizen).