Zanshin

Le terme zanshin signifie « vigilance envers l'adversaire », littéralement « l'esprit qui demeure ». Il s'agit d'une attitude développée dans les arts martiaux japonais.

En jùdô, zanshin, c'est la phase suivant le kake entrainant le nage (la projection). Le jùdôka maintient les extensions verticale et horizontale du corps mises en place un peu avant le début de la chute du corps d'Uke. Il maintient cette posture dynamique, afin de s'assurer qu'à l'instant de l'atterrisage d'Uke, son corps chute avec le maximum d’énergie libérée par la technique de projection. Sans cette vigilance, la puissance de propulsion de la technique de projection est significativement amenuisée. Cette forme de persistance de l'action englobe le corps et le mental. Les enseignements du jùdô traduisent cette phase par : « persistance de l'esprit ou continuation de la techniquer ».

En jùdô, cette état de zanshin est un des éléments nécessaires. Le pratiquant affirme ainsi la maîtrise de son action.

Le tsukuri amène le kuzushi jusqu'au kake et le zanshin amène au nage.

L'uchi komi est travaillé par le tandoku renshu mais qui ne doit jamais être trop travaillé afin de ne pas habituer le cortexre moteur à des signaux sensoriels biaisés
Le tsukuri est travaillé par l'uchi komi et le zanshin est travaillé par le nage komi.
Un excès d'uchi komis et a fortiori du tandoku renshu non couplé à des nage komis amène la perte du zanshin et donc du nage qui est pourtant le but d'une technique de projection.

Il est donc contre productif de trop travailler son jùdô seul. Le tandoku renshu n'est que la mèche du détonateur qui ne doit donc jamais être trop longue.