Kimono ou jùdôgi
Les prix
Choix du Judogi
Composition de la tenue
Plier et mettre
son jùdôgi
Entretenir son jùdôgi
Introduction
Traditionnellement, on reproduit dans un dojo les uses et coutumes des dojos japonais elle même tirées de uses et coutumes japonaises. Le jùdô se pratique pieds nus et en jùdôgi (et pas en kimono) car à l'intérieur des maisons au Japon (pays d'origine du jùdô) on retire ses chaussures. De plus, même si le jùdôgi n'est pas un kimono, celui-ci s'en rapproche et en est en fait une version renforcé. Le tatami est le revêtement traditionnel du sol des washitsu dans les habitations japonaises. Le tatami occidental recouvrant intégralement le sol du dojo ajoutant de la souplesse par rapport au sol traditionnel n'en ai que la version adapté pour amortir la chute.
Japon traditionnel |
Dojo japonais au début
du jùdô |
Dojo occidentaux |
|
Vêtement |
Kimono dans la vie de tous les jours | Kimono renforcé propre au jùdô |
jùdôgi |
Chaussures |
Pieds nus dans toutes les habitations | Pieds nus dans tous les dojos | Pieds nus dans tous les dojos |
Sol |
Tatamis "dures" dans toutes les habitations | Tatamis "dures" dans toutes les dojos | Tatamis "souples" dans toutes les dojos |
Kimono ou jùdôgi
Si le grand public utilise le terme de kimono - qui désigne en fait l’ensemble des vêtements traditionnels japonais - le véritable nom de la tenue du judoka est le jùdôgi. La veste du jùdôgi est plus lourde et plus résistante que le kimono traditionnel.
Porter un kimono est très complexe. C’est d’ailleurs
un art que l’on appelle Kitsuke : l’art du kimono.
Il est notamment utilisé pour la cérémonie du thé
appelé entre autres, chanoyu ou sado.
En effet, pour enfiler un kimono complet, on compte de nombreuses étapes
liées notamment aux attaches en tout genre. C’est un acte très
fastidieux en particulier lorsqu’il s’agit de kimono de cérémonie.
Il y a d’abord le sous-kimono, ou nagajuban qui se compose d’un
tissu très léger en coton (traditionnellement en lin) avec un
col rigide maintenu par une ceinture. Puis, le kimono lui-même serré
par une ceinture (obi) plus large. Dans les écoles de Jujutsu, on pratiquait
en kimono traditionnel avec l’hakama ou simplement le kimono. Les samouraïs
portaient aussi le Hakama qui est un vêtement couvrant le bas du corps,
porté par dessus le kimono. On le retrouve encore à l’aïkido
mais aussi au kendo ou au iaïdo. Il peut prendre la forme d’un
pantalon (porté par les samouraïs) ou d’une jupe (porté
par les moines). À ses débuts, le jùdô
n’échappe pas à la règle. Les élèves
pratiquent le jùdô en kimono
traditionnel avec un obi large. Ainsi, on peut voir Jigoro
Kano pratiquant le Koshiki-no-kata
en kimono et non en jùdôgi. Il est vrai que ce kata
vient de la Kito ryu, ancienne école de jujutsu, où l’on
apprenait principalement le combat en armure. Mais les kimono étaient
fragiles et donc non adaptés.
Qui l’a inventé, quand et pourquoi ?
L’invention et donc l’utilisation du jùdôgi
(keiko-gi) n’est pas si vieille dans l’histoire des arts martiaux.
En effet, elle date du XIXe siècle et a été créée
par Jigoro Kano ! Jigoro
Kano s’est servi du kimono comme base à la création
du jùdôgi. On peut le voir grâce à la façon
de le porter et de ses caractéristiques quasi similaires au kimono
mais simplifiés. Il était de couleur écru avec des manches
et des jambières relativement courtes, la veste étant maintenue
par une ceinture en coton. La couleur du jùdôgi, écru,
représente les valeurs de pureté, de simplicité et d’humilité
dans l’apprentissage. Cela permettait aussi de ne donner aucune indication
quant à la classe sociale et de commencer l’apprentissage du
jùdô de manière égalitaire.
Il ne prendra sa forme moderne et définitive qu’en 1906. On rallongera
les manches et le pantalon puis plus tard on le blanchira et renforcera davantage
ses coutures sur une toile en coton renforcée. L’utilité
du jùdôgi est intrinsèquement lié à la pratique
du jùdô. Dans sa méthode,
Jigoro Kano a imposé
la saisie, il fallait donc un vêtement adapté à cette
pratique. À l’instar du système
de grade (Kyu-da-ho) inventé
par Jigoro Kano, le jùdôgi
va être repris par la plupart des arts martiaux même encore aujourd’hui.
Il est devenu emblématique dans le milieu des arts martiaux et en dehors.
Il fait partie de l’étiquette et a le même impact que pourrait
avoir un uniforme. Ce vêtement que l’on met et enlève avant
et après chaque entraînement est la première chose que
l’on remarque lorsque l’on regarde du jùdô.
Il est la première chose que l’on acquiert quant on décide
de commencer le jùdô.
Ce vêtement devient, au fil des années, quelque chose que l’on
met sans y porter attention, un automatisme. Pourtant, inconsciemment, il
nous prépare à pratiquer et nous donne un sentiment d’appartenance,
l’impression de ressembler aux autres, d’être le membre
d’une famille, la famille du jùdô.
Les prix
La gamme de prix varie en fonction du grammage, de la qualité
du kimono et de l’âge du judoka. Pour un enfant qui débute,
comptez entre 15 et 20 euros.
Un jùdôgi d’adulte coûte entre 40 et 60 euros selon
le grammage tandis que le haut de gamme peut aller jusqu’à plus
de 300 euros si l’on veut un coton filé au Japon.
Choix du Judogi
Il convient de choisir son jùdôgi avec soin.
Le jùdôgi moderne, tel qu'il est connu aujourd'hui a été
principalement développé par la marque japonaise KuSakura en
suivant les instructions du Kodokan. C'est cette marque qui inventa le processus
de tissage automatisé produisant le tissu en motif diamant obligatoire
pour la partie basse des jùdôgi
Le tissu doit être en double tissage (mailles doubles),
en tissage dit sashiko (grain de riz) sur la partie supérieure et en
tissage diamant sur la partie inférieure.
D'un poids compris entre 650 et 750 g/m²
Le tissu doit résister à une traction de 2 200 N.
Au jùdô, le tissu utilisé pour la fabrication de jùdôgi peut être 100 % coton, ou composite coton/polyester, avec généralement une proportion de coton supérieure à 60 %.
Le choix du jùdôgi se fait en fonction de 2 critères : la taille du judoka et son niveau de pratique.
La taille :
Le jùdôgi est unisexe et correspond à un modèle
unique. La taille du judoka conditionne le choix de la taille du jùdôgi.
Pour un enfant : les tailles vont de 100 cm à 150 cm.
Pour un adulte : les tailles vont de 160 cm à 200 cm.
Le niveau de pratique :
Le jùdô est un sport dit
de préhension. Ainsi, la toile du jùdôgi doit être
suffisamment épaisse pour résister à la traction de l’adversaire.
Plus le grammage de la toile est important plus le jùdôgi est
robuste.
Voici nos recommandations concernant le grammage du jùdôgi :
Pour l’enfant débutant l’entraînement : optez pour
un grammage souple et léger de 190 g/m².
Pour l’enfant en compétition : un grammage épais et résistant
de 350 g/m² sera préférable.
Pour l’adulte débutant l’entraînement : choisissez
un grammage souple et léger de 440 g/m².
Pour l’adulte en compétition : privilégiez un grammage
épais et résistant de 700 g/m² et plus.
Débutant : tissu souple, 200 g mètre carré
avec renfort spécifique
Compétition ou adulte : plus résistant en tissu grais de riz
de 350 g au mètre carréet plus
Adulte compétiteur : renforcé et épais de 700 g au mètre
carré et plus
Choisirs la taille au-dessus car les jùdôgis sont en coton.
Deux éléments sont à prendre en considération : la résistance et le confort.
La résistance
Pour assurer la résistance il faut tenir compte de:
- la densité de la toile (g/m²)
De 500 à 600 g/m², en tissage dit « simple », généralement
destinés aux débutants ou aux enfants.
De 600 à 750 g/m², en tissage simple ou doublé
aujourd'hui généralement orientés compétition.
De 750 à 980 g/m², en tissage doublé, aujourd'hui interdit
en compétition.
- la qualité des surpiqures
- les renforts au niveau des épaules et de la poitrine
Le confort
Pour un meilleur confort choisissez de préférence:
- des matières souples facilitant le mouvement
- une bonne qualité de renforcements des coutures
- un pantalon avec élastique à la taille ou avec un cordon de
serrage
Les Mizuno sont
les meilleurs mais reste les plus chères malgré une baisse des
prix.
Les adidas et le matsuru
sont bien en haut de gamme mais pas en bas de gamme :
En bas de gamme :
- adidas n'est pas solide
- matsuru
rétrécissent beaucoup
Les Tagoya ont une coupe peu confortable mais difficile à saisir en
garde
Les Noris sont très légés
Les Gill Sports sont très solides
Le Domyos de Décathlon est le meilleur rapport qualité prix
Qualité du jùdôgi :
La toile du jùdôgi :
Au jùdô
le jùdôgi est en coton, avec des densités élevées.
Les jùdôgis sont déclinés en plusieurs qualités
exprimées en indices généralement 500 ou 700. L'indice
désigne le poids en gramme au mètre carré. Plus une veste
est lourde plus elle est solide, à cela vient s'ajouter la conception
et la qualité de fabrication.
Plus le poids est élevé, plus le jùdôgi
est cher.
Un jùdôgi de bas de gamme 500 coûte entre 30 et 45 euros
et un 700 entre 45 et 55 euros.
- Un poids léger est réservé à un jùdôgi
de débutant (débutant/enfant 600 g)
- Un poids moyen ou tissu souple offre un bon compromis entre la résistance,
le confort et l’absorption de la sueur. Idéal pour l’entraînement.
- Un poids lourd ou toile claquante est réservé à la
compétition. Un très bon maintien du jùdôgi, une
toile qui claque à chaque mouvement, une absorption de la sueur idéale,
ce type de jùdôgi est très apprécié des
professionnels (compétiteur 950 g)
Les ceintures existent en deux qualités : épaisse et piquée classée par tour de taille, ou en ruban. Pour débuter la modèle en ruban est préférable, surtout que la ceinture blanche n'est pas gardée longtemps (en principe !). Une ceinture de jùdô n'est pas parcourue par un liseré rouge (réservé au karaté). Les prix sont respectivement de 5 euros pour une ceinture de haute qualité et de 2 euros pour une ceinture standard.
La taille du jùdôgi :
Il vous faut toujours choisir une taille légèrement supérieure
car il faut prévoir un rétrécissement de 3 à 5
centimètres après plusieurs lavages.
Votre taille | 110 cm | 120 cm | 130 cm | 140 cm | 150 cm | 160 cm | 170 cm | 180 cm | 190 cm | 200 cm |
Taille du jùdôgi | 120 cm | 130 cm | 140 cm | 150 cm | 160 cm | 170 cm | 180 cm | 190 cm | 200 cm | 210 cm |
Les ceintures doivent mesurer à peu près 3 fois
le tour de taille.
Il n'existe pas de keikogi (vêtement d'entraînement) à proprement parlé en jùdô. Il serait pédagogiquement parlant très interressant de fabriquer des jùdôgis avec des marques sur le haut des revers et au niveau des coudes afin de mettre l'accent sur l'aspect particulièrement important du contrôle de ces parties du corps. |
- Vous aimez porter votre jùdôgi près du corps ? Choisissez la taille la plus proche de votre hauteur. Si vous aimez le porter ample, choisissez une taille supérieure à votre hauteur. Exemple : 1m72, prenez un 180 cm (ample). 1 m 85, prenez un 190 cm (normal).
La différence entre un bon jùdôgi et un
très bon jùdôgi est la qualité dans les détails.
Le jùdôgi est unisexe, en toile coton blanc et se compose de
deux pièces :
la veste étant beaucoup plus épaisse que le pantalon, ce dernier
présentant une bonne aisance pour les grands écarts, et obligatoirement
des renforts de tissu aux genoux.
Porter le jùdôgi :
- La veste couvre les hanches et arrive aux mains lorsque les bras sont tendus
le long du corps
- Le pantalon arrive à la cheville
- La ceinture de 4 à 5 cm de large en fort tissu, est nouée
par dessus la veste. Les pans de la ceinture sont de 20 à 30 cm
Pour les professeurs enseignant dans plusieurs clubs, ayez un uwagi (veste) portant le logo (kisho) de votre club pour y enseigner et un deuxième uwagi neutre pour enseigner dans les autres clubs.
Choisir sa ceinture :
Faire 2 fois le tour de votre taille + 95 cm. Selon les normes, il faut laisser
20 et 30 cm à partir du noeud de la ceinture.
Correspondance des tailles |
|||||||||||
Japan |
2 |
2,5 |
3 |
3,5 |
4 |
4,5 |
5 |
5,5 |
6 |
7 |
8 |
Cm |
235 |
245 |
255 |
265 |
275 |
285 |
295 |
305 |
315 |
335 |
355 |
Pour connaitre votre tour de taille :
Taille US |
Taille Française |
Taille internationale |
Taille à plat |
Tour de taille |
Taille US 28 |
Taille 37/38 |
XXS |
38 cm |
76 cm |
Taille US 29 |
Taille 38/39 |
XXS |
39 cm |
78 cm |
Taille US 30 |
Taille 39/40 |
XS |
40 cm |
80 cm |
Taille US 31 |
Taille 40/41 |
XS |
41 cm |
82 cm |
Taille US 32 |
Taille 41/42 |
S |
42 cm |
84 cm |
Taille US 33 |
Taille 42/43 |
S |
43 cm |
86 cm |
Taille US 34 |
Taille 43/44 |
M |
44 cm |
88 cm |
Taille US 35 |
Taille 44/46 |
L |
45 cm |
92 cm |
Taille US 36 |
Taille 46/48 |
XL |
48 cm |
96 cm |
Taille US 38 |
Taille 48/50 |
XXL |
50 cm |
100 cm |
Taille US 39/40 |
Taille 50/52 |
XXXL |
52 cm |
104 cm |
Nota bene :
1 m de longueur de ceinture en plus correspond à une augmentation
de votre diamètre abdominal de 2 / 2Pi
c'est à dire 31,83 cm.
Les sous-vêtements
pour homme :
- Le caleçon
ne colle pas à la peau et se frotte à chaque mouvement et
donne une sensation souvent peu agréable et moins mobile selon mes
mouvements. Cette sensation désagréable, surtout en hiver.
Ce n'est pas une tenue à conseiller aux sportifs.
- Le boxer
couvre à peu prêt la même superficie qu’un caleçon,
et que cela ne frotte pas, ne frotte pas au corps et ne provoque pas de
démangeaisons ou d’irritations.
Le boxer
est donc préférable au caleçon.
Voici à titre indicatif les statistiques sur le sujet dans la
population :
Un boxer
(54%)
Un slip
(21%)
Un caleçon
(17%)
Rien (4%)
Un string (4%)
Composition de la tenue
Les parties
de la tenue |
|
Eri : le col, le
revers Uwagi : la veste Sode : la manche Ushiromigoro : partie dure de l'arrière de l'uwagi Suso : la base, le pied (ici de la veste) : la jupe Sodeguchi : l'ouverture, intérieur de la manche Obi : la ceinture Obi musubi : le noeuds de la ceinture Zubon : le pentalon |
Les parties du
corps |
|
Tai : le corps Atama : la tête Mune : la pointrine Ude : le bras Te : la main Hiji : le coude Hara : le ventre Goshi : la hanche Hiza : le genou Mata : l'entre jambe Kibizu : la cheville Ashi : la jambe Waki : l'aisselle Kata : l'épaule Kubi : le cou Ma : le dos |
jùdôgi : vêtements du jùdô Koma-musubi : Noeud carré |
Précisions
sur les différentes parties de la tenue |
|
Migoro : partie
dure de l'uwagi : le corsage Uesuto : la taille Himo : le cordon Sune : le tibia Suso : la base, le pied (ici du pantalon) : l'ourlet |
Les
niveaux du corps |
|
Teisho : le dessous de la main : la paume
de la main Tekubi : le poignet Momo : la cuisse Yubi : le doigt |
La ceinture :
![]() |
![]() |
![]() |
|
Ceinture en rouleau couleur unique |
Ceinture en rouleau couleur bicolor | Ceinture en rouleau déroulée |
Ceinture piquée |
La tenue de jùdô présente deux parties : la veste, également appelée « uwagi », et le pantalon ou « zubon ». Le jùdôgi ainsi constitué par ces deux pièces est unisexe et était à l'origine uniquement de couleur blanche. Les écrits relatifs au jùdô informent en effet que cette couleur a été choisie afin de symboliser l'hygiène et la pureté occupant une grande place dans cette discipline sportive. Mais pour les besoins de compétition, la tenue de jùdô peut être bleue.
Lors d'un combat, les arbitres arrivent à distinguer les deux concurrents en se fiant simplement à leur jùdôgi. Ainsi, l'un sera vêtu d'une tenue blanche pendant que l'autre sera en bleu. La distinction de deux combattants peut également être faite par l'observation des ceintures qui ont un sens important au jùdô.
Des zooris (sortes de sandales) sont utilisées pour se rendre sur le tatami
Les marquages :
Les seuls marquages acceptés sur les kimonos sont l’abréviation
nationale olympique pour les compétiteurs de niveau international (sur
le dossard de la veste) ; l’emblème national (pour les compétiteurs
de haut niveau national), ou l’emblème du club sur le côté
avant gauche supérieur de la veste et d’une taille maximale de
100 centimètres carrés ; la marque de commerce du fabriquant
était il y a peu encore sur les seules parties à l’avant
et au bas de la veste, mais l'on voit apparaître de plus en plus la
marque du fabriquant sur les épaules des vestes des jùdôgis
; le nom du ou de la judoka qui peut être inscrit en français
ou en japonais sur la ceinture.
Il est à noté que certains fabriquant proposent des ceintures
avec diverse inscriptions japonaises signifiant « jùdô
», « jùdô kodokan
», etc…, ces ceintures sont acceptées.
En ce qui concerne les marquages des partenaires publicitaires sur les jùdôgis,
seuls sont concernés les athlètes de niveau national.
http://judo-makoto.fr/index.php/menu-3-0/menu-3-6
Le kimono du jùdô
s'appelle le jùdôgi (le terme jùdôgi se traduit
donc très simplement par « vêtement de jùdô
».) aussi parfois appelé simplement gi ou dogi. Il se compose
d'une veste en tissu sashiko (grain de riz) et tissage en diamant (hishisashi),
et d'un pantalon. Le jùdôgi existe depuis l'invention du jùdô
et le tissu de type sashiko, souvent appelé « grain de riz »
en France est une reprise du tissu utilisé pour les kendogi (veste
pour la pratique du kendo). Il se compose de la veste (uwagi), du pantalon
(zubon) et de la ceinture (obi). le jùdôgi était blanc
à l’origine pour des questions d’hygiène, de coût
et de facilité de lavage. C’est seulement ensuite qu’il
est devenu symbole de pureté. La jupe de l'Uwagi s'appelle suso, les
revers eri et les manches sode. Le jùdô
en tant que pratique martial se pratique pieds nus pour plusieurs raisons
:
- respecter la tradition japonaise :
- dans la pratique d'arts
martiaux
- dans la pratique de la vie
quotidienne (se déchausser à l'entrée des maisons)
- ne pas se salir
- ne pas glisser
- ne pas abîmer le tatami
- ne pas se blesser
Le vocabulaire
employé en jùdô
est tiré du japonais. Comme l'académie française prône
la prononciation à la française, la prononciation à la
française de ce vocabulaire a changé quelques phonèmes
trop rare ou inexistant en français mais en a conservé d'autres.
Jùdôgi se prononce donc djioudogui en japonais et jùdôgui
en français et pas jùdôji !
Il est généralement blanc, mais pour faciliter la distinction entre les combattants dans les compétitions, l'un des deux jùdôkas peut en revêtir un bleu pour les compétitions à partir du niveau national (pour les niveaux inférieurs, la distinction se fait à l'aide de ceinture de jùdô rouge pour le premier appelé et parfois blanche pour le second appelé nouée(s) par dessus la ceinture de grade.
Le jùdôgi bleu fut rajouté en 1998, la médiatisation du jùdô ayant progressé, surtout avec l'apparition du jùdô féminin compétitif aux jeux olympiques de 1992, pensant que cela le rendrait plus compréhensible auprès des néophytes et se basant sur le fait que la plupart des sports utilisent des maillots et tenues distinctives. Cette mesure était encouragée par les fédérations allemandes, françaises et les équipementiers, au contraire des japonais assez opposés. La mesure est assez controversée mais est toujours pratiquée même si son usage obligatoire n'est prescrit que pour les compétitions majeures
En avril 2015, les normes de la fédération internationale de jùdô (de 700 g/m² à 1000 g/m²) ont changé et imposent un jùdôgi plus léger (de 650 g/m² à 750 g/m²) et plus souple que par le passé en compétition.
Avec les normes 2015, la densité maximale du tissu a été significativement diminuée, sans pour autant diminuer la résistance à la traction imposée. De fait, à l'heure actuelle, les jùdôgi approuvés IJF sont généralement en composite coton/polyester, alliage permettant une réduction du poids tout en maintenant une grande solidité du tissu.
Le jùdôgi peut dans certains cas être homologué IJF4 s'il respecte les derniers critères internationaux. Cela répond aux attentes des compétiteurs internationaux. Les compétiteurs nationaux ou amateurs n'ont pas nécessairement l'obligation d'avoir un jùdôgi homologué IJF mesuré par un sutoteiki.
Le règlement international du jùdô stipule que les adversaires doivent porter un jùdôgi laissant 5 cm entre la main et la manche bras tendus. Le pantalon doit tomber au niveau de la cheville. Une ceinture mesure 4 à 5 cm de large. Les ceintures de couleur sont coupées en rouleau. Même si le blanc est la couleur de référence du jùdôgi, le bleu est autorisé en compétition pour distinguer les judokas.
Sutoteiki |
||
Le jùdôgi est composé de trois parties fabriquées
avec différents tissus : Un Uwagi qui est une veste lourde en tissu
sashiko (grain de riz), un zubon, pantalon plus léger en toile et d’un
obi, une ceinture en coton.
La veste du jùdôgi est composé d’une jupe (suso),
de manche (sode) et de revers rigide (eri) que l’on croise comme un
jùdôgi à savoir coté gauche sur côté
droit (le croisé droit sur gauche est réservé aux défunts).
La veste devra être suffisamment longue pour couvrir les
hanches et ample pour arriver aux mains lorsque les bras (ude) sont tendus
le long du corps. Il est toutefois toléré que la longueur des
manches (sode) arrive au minimum à 5 centimètres au dessus de
l’articulation du poignet (tekubi). La veste sera large pour permettre
de la croiser au niveau de la poitrine (mune) sur haut moins 20 centimètres.
Pour les judokas masculins, aucun vêtement ne doit être porté
sous la veste de jùdôgi, ceci en compétition mais aussi
à l’entraînement. En ce qui concerne les judokas féminines,
un t-shirt de couleur blanche sans marquage doit être porté en
compétition comme à l’entraînement.
Le pantalon du jùdôgi doit être suffisamment long pour
couvrir les jambes (ashi), & doit arriver entre le maximum de l’articulation
de la cheville (ashikubikurubushi) & un minimum de 5 centimètres
au dessus de celle-ci.
La ceinture (obi) de 4 à 5 centimètre de large doit être
assez longue pour faire 2 fois le tour de la taille, et doit être nouée
par un nœud plat, par dessus la veste du jùdôgi. Les pans
de la ceinture doivent être d’une longueur théorique de
20 à 30 centimètres. Il est formellement interdit de porter
en compétition une ceinture qui ne correspond pas au grade atteint
par le ou la judoka, il peut toutefois être fait une exception à
l’entraînement si le ou bien la pratiquante a oublié sa
ceinture. Par respect & humilité, il ne sera pas porté une
ceinture de substitution supérieure au grade atteint par le ou la judoka.
Les matières :
- 100 % coton : Cette matière naturelle et traditionnelle résiste
aux lavages et à l’usure. Les randoris intenses (combats souples,
plus libres) sont facilités par un jùdôgi 100 % coton.
Problème : il rétrécit au lavage. Il faut donc prévoir
un jùdôgi un peu plus grand que vos mensurations – mais
pas trop non plus - lors de l’achat.
- polycoton : Le jùdôgi ne rétrécit pas au lavage.
Cette matière résiste à la déformation et à
la traction lors des combats en apportant un meilleur confort.
Le poids :
Le poids d’un jùdôgi dépend de l’âge
du judoka, de sa ceinture et de son niveau de compétition. Il augmente
avec les années d’une pratique qui s’intensifie. Augmenter
le grammage du coton de jùdôgi (le maximum se situe autour de
990g/m²) est une nécessité pour le rendre plus résistant
aux tractions lors des combats de judokas expérimentés. Le poids
d’un jùdôgi est calculé par la densité de
coton au m². En gros, pour un jùdôgi adulte, il faut compter
1,5 à 2 kg pour la veste et autour de 800 g pour le pantalon.
Pour se rendre compte de la qualité du jùdôgi, les adeptes du jùdô considèrent des indices qui s'expriment entre 500 et 700 grammes par mètre carré. Et selon la densité, la tenue peut être légère ou plutôt bien lourde.
Pour les compétitions, le choix est généralement porté vers les jùdôgis plus lourds qui assurent une bonne solidité et présentent une parfaite capacité à absorber la sueur. Cependant, les jeunes débutants au stade de l'éveil peuvent se contenter des tenues plus légères.
Plier et mettre son jùdôgi
Voici une autre manière moins classique de nouer sa ceinture.
Cette façon offre l'avantage de ne pas croiser la ceinture dans le
dos :
Après avoir fait deux tours de la taille en prenant soin de faire dépasser
le bout de départ vers le bas, faites passer l'autre bout de la ceinture
derrière les deux épaisseurs en remontant. Effectuer ensuite
un simple nœuds croisé.
Voici la façon de rajouter un nœud pour le rendre encore plus efficace.
Le pantalon se fixe à la taille en effectuant
un nœud après avoir glissé les deux bouts du cordon
(himo) dans le passant situé à l'avant. |
|
On trouve le milieu de la ceinture
en la pliant en deux puis on place le pan (côté) gauche
du jùdôgi sur le pan droit c'est dire en "y". |
|
Le noeud de ceinture (obi-musubi) : On place le milieu de la ceinture au niveau de la taille. |
|
On croise la ceinture en la passant dans le dos. |
|
Ramenez les deux bouts de la ceinture vers l'avant. |
|
La suite consiste en fait à effectuer
deux noeuds croisés : Effectuez un nœud croisé en faisant passer un des bouts de la ceinture derrière le tour déjà effectuer sur le ventre. |
|
Resserrez le premier nœud en tirant sur les
deux bout de la ceinture. |
|
Effectuez un second nœud croisé. On peut compléter ce noeud par la mise entre les deux couches de la ceinture des deux bouts de la ceinture. |
Voici en détaille la dernière partie :
![]() |
Source : "http://essm.kodokan.free.fr/NEWS/CONSEILS/noeud.htm"
Conseils d'entretien :
Pour éviter de froisser sa tenue, il faut un sac de bonne dimensions,
et plier son Jùdôgi avec soin. Voici une méthode en images
qui vous permettra de règler le problème.
Les japonais disent que l'on reconnaît la valeur d'un
judoka à la façon dont il plie son jùdôgi et au
noeud de sa ceinture.
Pour cela, je vous présente 4 méthodes de pliage différentes
dans une vidéo.
La 1re méthode est celle de la commission du Kodokan tirée de
la revue "Jùdô"
du Kodokan de 1955.
La 2e méthode est celle tirée du livre écrit par Jigoro
Kano et aidé de ses élèves : "Jùdô
Kodokan".
Les 3e et 4e méthodes sont des pliages dont on ne connais pas la source
exacte.
Le pliage est important pour espérer conserver son jùdôgi en meilleur état. Plusieurs techniques existent et permettent d’éviter de le froisser et de le conserver avec de l’humidité.
Plier son jùdôgi Comment plier son jùdôgi Plier son jùdôgi est tout un art et en dit long sur celui qui le porte. Regardez comment faire pour toujours avoir un jùdôgi plié de manière impeccable ! Les japonais disent que l'on reconnaît la valeur d'un judoka
à la façon dont il plie son jùdôgi et au
noeud de sa ceinture. La liste n'est pas exhaustive. En effet, il existe plusieurs autres façons de plier son jùdôgi. Celles-ci sont les plus classiques. Vous n'aurez donc plus d'excuses pour ne plier votre jùdôgi correctement ! MALGORN Stéphane C.N 4e Dan |
Mettre son jùdôgi pour les enfants en maternelle :
Mettre son uwagi (veste) à
4 ans |
||
![]() |
![]() |
![]() |
Placer la veste au sol sur le dos manche tournées vers les pieds. Placer ces mains dans les manches en face. | Soulever la veste et la faire passer au-dessus de soi pour la faire passer à l'arrière puis réajuster les manches. | Croiser le pan droit sur le pan gauche. |
Comment
nouer sa ceinture de Judo ?
Appelé Obi, la ceinture servait à maintenir les kimono
traditionnels. Elle était assez large et en coton et pouvait
être nouée de différentes façon. C'est donc
tout logiquement qu'on les retrouvent pour maintenir les keikogi. Cette vidéo, vous propose d'apprendre rapidement différentes méthodes pour nouer sa ceinture de judo avec des noeuds simples. La seconde partie sera consacré aux noeuds doubles. Voici la 2e partie de la vidéo sur les noeuds. Elle est consacré aux noeuds doubles. Ils sont de plus en plus utilisées car ils sont réputées ne pas se défaire. Vous n'aurez plus d'excuses pour refaire votre ceinture durant le cours ! |
Le croisement du jùdôgi :
Alors que les chemises pour hommes ont les boutons du côté droit,
c’est l’inverse pour les chemisiers des femmes. Cette différence
se serait établie au cours du XVIIe siècle. Celle-ci serait
liée au fait que, par le passé, les femmes d’un certain
statut, qui portaient des vêtements à boutons, se faisaient le
plus souvent aider de servantes pour se vêtir. Il était donc
plus facile pour ces employées de maison, majoritairement droitières
comme le reste de la population, d’avoir les boutons positionnés
à leur droite lorsqu’elles se trouvaient face à leur maîtresse.
En revanche, les boutons sont situés de l’autre côté
pour les hommes car ces derniers s’habillaient le plus souvent seuls.
En effet, les valets de chambre n’intervenaient que pour préparer
les vêtements et les ornements finaux.
Voilà pourquoi le prêt-à-porter s'est développé
dans ce sens et que depuis la plupart des femmes croise le côté
droit par dessus le côté gauche et inversement pour les hommes.
L'utilisation des boutons s'est beaucoup moins répandu au Japon, raison
pour laquelle il n'existe pas cette différence.
Question sur le port du vêtement traditionnel
japonais
Au Japon, la veste du keikogi est croisée dans le même
sens selon que celui qui la porte est un homme ou une femme.
En occident, les hommes croisent leurs vêtements côté gauche
sur côté droit, alors que les femmes les croisent côté
droit sur côté gauche. Mais au japon ?
Grâce au secours d’internet, voici quelques éléments
de réponse.
Selon un article de Wikipedia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Kimono)
:
« Le kimono (de kiru et mono, littéralement « chose que
l’on porte sur soi ») est le vêtement traditionnel japonais.
Il est souvent confondu, à tort, avec les vêtements d’entraînement
des arts martiaux (keikogi, jùdôgi, karategi).
On peut donc en conclure que ce qui suit concerne aussi bien le jùdôgi
que le keikogi.
« Le jùdôgi se porte toujours côté gauche
sur côté droit : d’une part cela permettait de cacher une
arme (tanto), d’autre part, les morts
sont habillés en croisant dans le sens inverse. »
Selon le site de Chikako INOUE (Créatice de mode à Paris, elle
revisite la tradition japonaise et propose des vêtements, chaussures
et accessoires originaux et élégants) : http://www.ikian.fr/cms.php?id_cms=7
:
« Le jùdôgi est un vêtement à la fois masculin
et féminin, en forme de T, qui tombe jusqu’aux pieds ou aux chevilles,
selon la taille de la personne qui le porte. Il a généralement
des manches très longues : pour les jeunes femmes, il est de tradition
qu’elles tombent jusqu’au sol ! On maintient le jùdôgi
par une large ceinture, appelée « obi ».
Mais surtout, si vous choisissez un kimono traditionnel japonais, veillez
à le fermer dans le bon sens, c’est-à-dire côté
gauche sur côté droit. Sinon, vous commettriez une faute de goût.
Petite anecdote : cette tradition vient de ce que l’on habille les défunts
en croisant le tissu en sens inverse ! »
http://www.aikiheillecourt.fr/question-sur-le-port-du-vetement-traditionnel-japonais
Entretenir son jùdôgi
Le jùdôgi doit être étendu pour sécher dés le retour à votre domicile. Laver le jùdôgi à 30° (ou référez-vous à l'étiquette) sans utiliser de javel ou de détergent. N'utiliser pas de sèche linge. Pour que le jùdôgi ne perde pas sa blancheur utilisez un blanchisseur comme celui-ci. Je vous conseille également de ne pas utiliser d'assouplissant afin d'handicaper vos adversaires par rapport à la saisie du kumikata. Le jùdôgi doit toujours être propre et repassé, un pratiquant avec une tenue sale et froissée donne une très mauvaise image de plus il est en contradiction avec le code moral du Jùdô et des arts martiaux en général.
Les ceintures de couleur déteignent énormément, le lavage est donc à proscrire.
Le lavage :
Vous venez d’acheter votre jùdôgi, commencez par le laisser
tremper quelques heures dans l’eau froide. Effectuez ensuite le premier
lavage à froid.Un jùdôgi est un vêtement en coton.
Il est recommandé de le laver en machine à 30 ou 40° maximum.
Ne faites jamais bouillir votre jùdôgi, au risque de provoquer
un vieillissement prématuré du coton et d’altérer
les couleurs.
Le séchage :
Laissez sécher votre jùdôgi naturellement. Attention,
l’utilisation du sèche-linge peut entraîner un rétrécissement
très important de votre jùdôgi et un feutrage du coton.
Détachage :
Pour enlever les traces de sueur sur votre jùdôgi, vous pouvez
appliquer du savon noir avant de le mettre en machine à 40°. Cliquer
ici pour les trace de sang.
Problèmes liés au jùdôgi :
La ceinture :
Problème : Si votre ceinture est issue
d'un rouleau il se peut qu'elle s'éfile aux extrémités.
Solution : Brûler les bouts de
la ceinture afin de les caraméliser.
Problème : Votre ceinture se défait
sans arrêt
Solution : Après avoir fait
le noeud habituel, placer les extrémités gauche et droite de
la ceinture entre le premier et le deuxième tour de taille respectivement
à gauche et à droite. Il est théoriquement impossible
que le noeud se défasse de lui même.
Le pantalon :
Problème : Il se peut que votre pantalon
soit trop long.
Solution : Monter le pantalon aussi haut
qu'il faudra pour ajuster la longueur du pantalon puis rouler le haut du pantalon
jusqu'à la taille.
Problème : Il se peut que le cordon de
votre pantalon se désenroule.
Solution : Enrouler le cordon dans
le pantalon à l'aide d'un épingle à nourrice de façon
à obtenir une boucle autour de la taille comme le début de la
mise en place de la ceinture.
Problème : Il se peut que votre jùdôgi
se déchire.
Solution : Utiliser les carrés
de tissu souvent vendus avec le jùdôgi.
Bien mettre son jùdôgi est très important dans un combat notamment au niveau du pentalon. Un pentalon qui tombe est un désaventage certains.
Le pentalon est la partie du jùdôgi qui s'use le plus vite.
Un bon entretien permet de faire durer son jùdôgi
jusqu’à deux ans pour un enfant et “quatre ans en moyenne
pour un adulte s’entraînant deux fois par semaine “selon
Hélène Dandres.
Il faut savoir que le jùdôgi rétrécit de 3 à
5 cm lors des trois premiers lavages, qu’il faut effectuer à
froid. Après cela, le jùdôgi ne peut pas se laver à
plus de 40°C. Mettre du détachant sur le col de la tenue dès
le premier lavage permet aussi d’éviter
qu’il jaunisse à cause d’une transpiration trop acide.
Attention aussi à ne pas utiliser le lave-linge pour sécher
son jùdôgi sous peine de l’abîmer.
10
conseils pour entretenir son jùdôgi
1- Laisser tremper son jùdôgi dans de l'eau froide durant une nuit avant le 1er lavage. Cela permettra d'enlever l'amidon et contribuera à limiter le rétrécissement. Et donc de le garder plus longtemps. 2- Attacher les liens de votre pantalon entre eux avant de les mettre à la machine. L'idée ici est d'éviter que les liens restent coincés à l'intérieur du pantalon. 3- Humidifier et frottez les endroits très sales avec du savon avant de les mettre à la machine. Certains utilisent du savon noir voir du détachant chimique. 4- Laver votre jùdôgi à l'eau froide (<30°c). Et oui les jùdôgi ont majoritairement constitués de coton et l'eau chaude fait rétrécir. Donc attention si vous ne voulez pas vous retrouvez avec un un bermuda et des manches 3/4. 5- Laver votre jùdôgi blanc en le séparant des couleurs. Oui là c'est un conseil de base mais bon je préfère le laisser. Et pareil pour le jùdôgi bleu on le met pas avec le blanc. 6- Tirer sur les manches de la veste et les bas de pantalon avant d'étendre le jùdôgi. Cela aide à limiter le rétrécissement. 7- Laisser sécher naturellement sur une chaise, sur un cintre ou autre et pas de sèche linge à moins que vous ne souhaitiez transmettre votre jùdôgi à votre enfant ... Enfin bon vous m'avez compris là aussi c'est pour éviter le rétrécissement. 8- Plier avec soin le jùdôgi. L'idée ici est d'éviter de froisser le tissus. 9- Utiliser un sac de judo assez grand. Là aussi c'est pour éviter de froisser le tissus. 10- Sorter du sac le jùdôgi après chaque entraînement. Si vous estimez qu'il est encore assez propre il faut juste l'aérer sinon c'est retour au lavage. On peut aussi le laver après chaque utilisation et j'avoir un roulement sur 3 jùdôgi de judo par exemple. http://www.cestquoitonkim.com/2015/05/10-conseils-pour-entretenir-son-kimono_2.html |