Diplôme d'État Supérieur de la Jeunesse, l'Éducation Populaire et du Sport

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            Liste des enseignants

Deux nouveaux diplômes d'État vous seront décrits ici, concernant le métier et ses activités :

1) le DEJEPS (Diplôme d'État de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport)
2) le DESJEPS (Diplôme d'État supérieur de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport)

DESJEPS (extraits de l’arrêté du 20 novembre 2006 portant organisation de ce diplôme d’État)

Description du métier : Directeur de structure, entraîneur expert, formateur de cadres

Appellations
Un certain nombre d’appellations ont aujourd’hui cours : directeur, chef de projet, directeur d’équipement, délégué régional, délégué départemental, responsable de secteur, directeur de service, directeur de structure, directeur d’associations.

Entreprises et structures employeuses
Les activités s’exercent notamment dans le cadre d’associations de jeunesse, d’éducation populaire ou de sport, de collectivités publiques, de regroupements intercommunaux, du secteur médico-social, d’entreprises du secteur marchand ou de l’économie sociale et solidaire...

Publics concernés
Tous les publics sont concernés par l’action de ces professionnels.

Champ et nature des interventions
Si les fonctions de direction sont par nature multiples et complexes, elles s’avèrent particulièrement singulières dans le champ de l’animation et des sports dans la mesure où :
– l’activité de ce champ est fondée sur des valeurs, principes et pratiques citoyennes parmi lesquelles l’éducation populaire, l’émancipation de la personne, la coopération entre les groupes sociaux, la solidarité, la justice, la cohésion sociale, la valorisation de l’engagement, le développement de la vie associative... ;
– elle s’appuie naturellement sur des formes d’expertise croisées entre des registres d’ordre institutionnel, politique, économique, social, disciplinaire, technique... ;
– elle s’inscrit dans un faisceau de relations et de réseaux de nature complexe qui nécessite des compétences visant à créer des synergies pour mieux inscrire l’activité de l’organisation dans ses territoires de référence ;
– les directeurs exercent leurs activités professionnelles sous l’autorité (la subordination juridique) d’un conseil d’administration, d’un président ou d’une personne déléguée à cet effet. Cette posture particulière vis-à-vis des élus avec lesquels il se situe dans une relation d’interdépendance impose des compétences particulières en termes de « gestion de relations avec une autorité élue ».
Dans ce cadre, les modes d’intervention de ce professionnel s’inscrivent dans une logique de travail collectif et partenariale qu’il anime pour :
– préparer la prise de décision stratégique ;
– piloter le projet de développement d’une organisation ;
– diriger une organisation ;
– réaliser le bilan d’activité d’une organisation ;
– organiser des actions de formation de formateurs dans le cadre des réseaux professionnels de l’organisation.

Situation fonctionnelle
Le métier est exercé par des femmes et des hommes travaillant majoritairement, à temps plein.
Ces derniers exercent parfois leur métier selon des horaires adaptés aux réalités fonctionnelles de l'organisation.
Les situations statutaires sont généralement « salariés en CDI », ou agents de la fonction publique territoriale...

Autonomie et responsabilité
Les activités de ce professionnel relèvent d’une délégation permanente de responsabilités dans la mise en œuvre collective, technique et financière du projet d’activités de l’organisation.

Débouchés et évolutions de carrière
L’accès à ces emplois, souvent précédé d’une expérience dans l’encadrement d’activités ou la coordination de projet, correspond pour certains professionnels à l’aboutissement de la carrière. Pour certains professionnels, ces postes constituent une étape vers des emplois intégrant une dimension de recherche ou de management plus affirmée dans le secteur.

Fiche descriptive d’activités DES JEPS
Les activités professionnelles concernées sont classées en cinq grands groupes d’activités professionnelles non hiérarchisées entre elles :
Préparer la prise de décision stratégique :
– il analyse les caractéristiques économiques, sociales, politiques, éducatives et culturelles du territoire de référence ;
– il organise une veille d’information dans le champ d’intervention de l’organisation ;
– il procède à des échanges dans le cadre de réseaux d’acteurs ;
– il analyse l’impact des politiques publiques sur l’activité de l’organisation ;
– il formalise des diagnostics stratégiques pour les élus de l’organisation ;
– il partage les analyses stratégiques avec les instances dirigeantes ;
– il propose des scénarios de développement susceptibles de répondre à la demande des prescripteurs ;
– il mobilise les ressources internes dans la préparation d’un projet de développement ;
– il anime une démarche d’ingénierie de projet ;
– il formalise un projet de développement ;
– il élabore les dossiers de financement ;
– il prévoit une stratégie de mise en œuvre du projet de développement ;
– il expertise l’état du droit sur son champ d’activité ;
– il transmet l’information nécessaire à la prise de décision ;
– il prépare les travaux des assemblées décisionnelles.
Piloter le projet de développement d’une organisation :
– il veille au respect des objectifs, des valeurs et des méthodes préalablement choisis ;
– il favorise la démarche participative des personnels et des bénévoles ;
– il organise les différentes délégations ;
– il définit les procédures administratives internes ;
– il organise la communication interne et externe ;
– il organise la gestion administrative des personnels ;
– il conçoit une stratégie de développement des ressources humaines ;
– il accompagne l’équipe dans l’analyse de son organisation de travail ;
– il conçoit des modes d’organisation du travail en équipe ;
– il anticipe les évolutions en besoin de personnel ;
– il conçoit le plan de formation du personnel ;
– il établit les budgets prévisionnels ;
– il organise le fonctionnement financier de l’organisation ;
– il organise la mise en œuvre des actions partenariales.
Diriger une organisation :
– il gère les relations sociales au sein de l’organisation ;
– il prescrit les organisations de travail des équipes ;
– il contrôle la gestion administrative du personnel ;
– il contrôle les différentes procédures d’exécution budgétaire ;
– il veille à la vérification de la conformité des lieux de travail au regard des normes d’hygiène et de sécurité ;
– il organise le contrôle qualité ;
– il contrôle la mise en œuvre des procédures administratives ;
– il contrôle les différentes procédures d’exécution budgétaire ;
– il anime les relations entre les bénévoles et les salariés ;
– il organise la communication interne ;
– il représente l’organisation dans des actions de relations publiques ;
– il négocie avec les prestataires de l’organisation ;
– il anime les partenariats nécessaires au projet de développement ;
– il contribue à la mise en œuvre des politiques publiques locales dans lesquelles son organisation est impliquée.
Réaliser le bilan d’activité d’une organisation :
– il conduit l’évaluation du système de travail ;
– il procède à l’évaluation du personnel ;
– il rend compte de la mise en œuvre de la délégation ;
– il évalue la pertinence du fonctionnement administratif de l’organisation ;
– il évalue le résultat des actions conduites en partenariat ;
– il analyse le compte de résultat et le bilan annuel ;
– il explique les écarts constatés entre les résultats et les objectifs fixés ;
– il propose aux instances dirigeantes de nouvelles perspectives de développement.
Organiser des actions de formation de formateurs dans le cadre des réseaux professionnels de l’organisation :
– il conçoit des actions de formation adaptées aux besoins des réseaux professionnels de l’organisation ;
– il coordonne la mise en œuvre des actions de formation de formateurs décidées ;
– il anime des actions de formation de formateurs ;
– il participe aux échanges professionnels dans le cadre de formations de formateurs ;
– il établit les comptes rendus et les bilans pédagogiques.

Procédure d'obtention du DESJEPS par équivalence

Vous n'avez pas besoin d'attestation DTN et vous vous rendrez directement à la DRJSCS munis de vos pièces justificatives (Diplôme du BEES 2e degré + photocopie de la carte nationale d'identité + diplôme de 3e dan).

Attention !
Les diplômes ne doivent pas se comparer uniquement verticalement (dans une même branche) mais aussi horizontalement (la rareté de la discipline)

http://www.ufcv.fr/dejeps-desjeps

UC 1 : être capable de construire la stratégie d’une organisation du secteur ;
UC 2 : être capable de gérer les ressources humaines et financières de l'organisation du secteur
UC 3 (spécialité « performance (seika) sportive ») : être capable de diriger un système d’entraînement en jùdô jùjitsu ;
UC 4 (spécialité « performance (seika) sportive ») : être capable d’encadrer le jùdô jùjitsu en sécurité ;

UC1 UC2 UC3 UC4 Pourcentage
DEJEPS
+ 3 années sur les 5 dernières années en structure fédérale régional
X
025%
BEES 1er degré + 3e dan + 3 années sur les 5 dernières années en structure fédérale régional
X
025%

Brevet d’État de moniteur de jùdô, aïkidô, karate et méthodes de combat assimilées option principale « jùdô »
+ 3e dan + 3 années sur les 5 dernières années en structure fédérale régional

X
025%
BEES 1er degré
+ 3e dan + 4 années en structure de la filière de haut-niveau
X
X
050%
Brevet d’État de moniteur de jùdô, aïkidô, karate et méthodes de combat assimilées option principale « jùdô »
+ 3e dan + 4 années en structure de la filière de haut-niveau
X
X
050%
Brevet d’État de professeur de jùdô, aïkidô, karate et méthodes de combat assimilées option principale « jùdô »
+ 3e dan
X
X
X
X
100%
BEES 2e degré
Équivalence

Réussir sa formation :
Réussir sa formation ne signifie pas montrer des signes de bonne volonté mais tout faire pour vaincre tous les obstacles, qu'ils soient justes ou injustes, diminuer le plus possible la possibilité de malchance en se préparant à toutes les éventualités, en se renseignant auprès de plusieurs sources pour pouvoir les croiser et enfin de la sueur, du sang et des larmes.
Par exemple vous pouvez tomber sur un examinateur malveillant vous demandant des techniques rares et/ou techniquement difficiles à réaliser comme Sumi Otoshi ou bien demander de réaliser des parties de katas très proches comme le Kodokan Goshin Jutsu et le Kime no Kata. Si le cas de ces examinateurs malveillant sont à reconsidérer comme adaptés, ils ne constituent que des obstacles de plus à surmonter coût que coût et non pas des excuses.

"Ne changez pas d'objectif, changez juste de méthode"
- Inconnu.