L'histoire du jùdô
en Haute-Garonne |
"Celui qui ne connaît pas l'histoire est condamné
à la revivre."
Karl Marx
"Plus loin on regarde vers le passé, plus loin
on voit vers l'avenir"
Winston Churchill
"Il n'y a de nouveau que ce qui est oublié"
Rose Bertin
Nous avons évoqué précédemment l'apparition
du jùdô en région
Midi-Pyénées et par conséquent en Haute Garonne.
L'évolution du jùdô
dans ce département est donc initiatrice de ce qui se passe dans la
région. En complément à ce qui a été cité,
nous devons souligner le rôle important tenu par André
Zoveda.
Élève de Charles Alegre de la Sougeole en 1952, André Zoveda adhère au club du Capitole en 1956 et obtient sa ceinture noire le 3 juillet 1960 de M. Michigami (7e dan). Il crée avec M. Nectoux (3e dan) en décembre 1966 le Collège Régional des Ceintures Noires ainsi que la Ligue Midi-Pyrénées de jùdô traditionnel (émanant du Collège) dont il devient Président.
En parallèle avec cette organisation sous l'impulsion de Michel Vasseur, le Comité Départemental de jùdô de la Haute-Garonne se crée le 12 octobre 1970. Les locaux sont situés rue Léo Lagrange. Le président en est M. Vasseur, poste qu'il occupe pendant une Olympiade avant de céder la place à M. Gayraud lequel va officier jusqu'en 1976.
À cette époque, le département recense environ 2000 jùdôkas répartis dans 64 clubs. Entre temps, la réunification entre la F.F.J.D.A., le Collège et la FNJT a eu lieu en 1972 et André Zoveda devient vice Président de la Ligue du Languedoc dirigé par M. Debaisieux, avant d'assurer les destinées du département de la Haute-Garonne pendant 20 ans de 1976 à 1996.
Sous sa présidence, le jùdô
va poursuivre son essor pour arriver en 1996 à 8 600 licenciés
regroupés en 115 clubs.
Cadre à l'Architecture de la Mairie de Toulouse, André
Zoveda va beaucoup œuvrer avec Jacques Maronnie pour élaborer
et mettre en place la Maison du jùdô
actuellement appelé la Maison
des arts martiaux dont l'inauguration sera célébrée
en mars 1980 par M. Pierre Baudis, Maire de Toulouse.
En 1982, le Comité Départemental quitte ses locaux de Léo Lagrange, pour s'implante dans les locaux de cette même Maison du jùdô et s'informatise afin de mieux gérer les nombreux jùdôkas issus d'une politique associant à la F.F.J.D.A., les Fédérations affinitaires : F.S.G.T., U.F.O.L.E.P., Foyers Ruraux.
Gérard Castagné a succédé à André Zovéda pendant l’olympiade 1996/2000.
Depuis mai 2000, les clubs du département (121 en 2013/2014 et 120 en 2016/2017) ont confié la direction du comité à Jean-Claude Borredon. Il a en charge, avec son équipe, la conduite de la politique de notre organisme territorial décentralisé de la FFJDA (plus de 13500 licenciés au 31/08/2014 et 140 000 le 31/08/2016).
Entré au comité directeur en 1993, il a occupé les fonctions de secrétaire général du comité de 1996 à 2000 ; il a été membre du comité directeur de la Ligue Midi-Pyrénées de 2000 à 2016 et est membre du conseil d'administration de la ligue d'Occitanie (depuis sa création en juin 2016). Le 19 septembre 2020, une présidente Régine Ferret, a pris la relève ; très au fait du fonctionnement fédéral, elle a su s'entourer d'une équipe motivée et dynamique, pour développer nos disciplines dans l'objectif de Paris 2024, elle quitte ses fonctions au sein du comité pour devenir présidente de la ligue Occitanie de Judo. Grégory Blanc lui succède pour l'Olympiade 2024/2028. |
Agissant en totale osmose avec la politique
de la Ligue, le département va voir se développer de grands
clubs, principalement à Toulouse. Parmi ceux-ci, nous devons citer
:
- le DCT avec M. Pierre
Brousse,
- le Férétra avec M. Jacques Maronnie,
- le Stade Toulousain avec M. André
Barthelemy,
- Saint-Exupéry avec M. Gérard
de la Taille,
- Colomiers avec M. Franck
Opitz,
- La Salvétat, Bazièges avec M. Brunes,
- Montastruc avec M. Pierre
Destouesses,
- mais aussi le TOAC, Balma, Blagnac, et bien d'autres encore...
Les résultats sportifs vont tout naturellement suivre.
Parmi les lus probants, nous pouvons citer, (tout en demandant aux autres
de nous pardonner) :
Robert Nicodeme
Champion de France en 1965, vice champion en 66, vice champion d'Europe en
1965, 3 fois champion de France universitaire seniors, champion des Jeux Mondiaux
de la médecine en 1982.
Michel Brousse Champion
d'Europe Espoirs en 1969 et Juniors en 1970 et 1971, Champion du Monde militaire
en 1974 (-93 kg et toute catégorie), vice-champion du Monde universitaire
par équip en 1978, plusieurs fois Champion de France et selectionné
50 fois en équipe de France.
Éric Fauroux -
Champion de France Cadet - Vainqueur du Tournoi de Paris - Membre de l'équipe
deFrance.
Alexandra Dauriac Championne de France UNSS, 3e au championnat d'Europe Espoirs,
vice championne du Monde Espoirs, membres de l'équipe de France.
Julie Taillandier
Championne de France Honneur en 1995, 2e à la Coupe Nationnale
Féminine CNCN en 1996.
Les plus hauts gadés de la Haute Garonne de
l'époque :
7e dan : Pierre Brousse
6e dan : André
Barthelemy, Gérard
de la Taille, Didier Gonsolin, Jean-Louis
Juan, Jacques
Loumagne, Gilles Maurel,
Jacques Seguin
Les jùdôka distingués par la Fédération :
Grande Médaille d'or : Maurel Gilles (1988)
Médaille d'or : Brousse Pierre (1988), Birades Paul (1988), Nicodeme Robert (1988), Février Gilbert (1988), Loumagne Jacques (1988), Baute Jean (1991) et Cid François (1996)
Médaille d'argent : Destouesses Louis (1987), Duros Max (1987), Garnido André (1988), Mona Jean-Pierre (1990), Chemit Vincent (1991), Galaud Monique (1993), Diez Jean-Louis (1994) et Fieuzet Jean-Pierre (1995)
Médaille de Bronze : Canal Jean-Pierre (1988), Louge Jacques (1988), Bigot Guy (1990), Pinol Jean-Louis (1990), Castagne Gérard (1995), Grizou Michel (1995), Barreau André (1996), Cordomi Jean-Jacques (1996), Bouniol Guy (1996) et Michelena Jean-Paul (1996)
Palme d'or : Gonsolin Didier (1991), Seguin Jacques (1991) et De la Taille Gérard (1995)
Palme d'argent : Ragonetti Marcel (1988), Donavaro René (1988), Manric Georges (1991), Aguado Fernand (1991), Bidan Christian (1992), Regagnon Alain (1995), Berges Henry (1995) et Grouzillaux Guy (1996).
Palme de Bronze : Ubeda François (1988), Daune Dany (1988), Ferrara René (1988), Gimenez Jean-Louis (1990), Azema Pierre (1990), Verdie Gérard (1990), Cariven Bernard (1994), Caillot Yves (1995), Desplans Martine (1996) et Gillet Luc (1996)
Une distinction :
- Ne pas la solliciter
- Ne pas la refuser
- Ne pas en faire état
http://comitetarnjudo.e-monsite.com/pages/grades-distinctions/
Mérite des ceintures noires
Croix de Vermeil : Brousse Pierre (1991) et Zoveda André (1994)
Croix de Bronze : Seguin Jacques (1988) et Février Gilbert (1996)
Le Stade Toulousain
Issu d'une fusion avec l'AMTM (ex ASTM en septembre 1989) la section jùdô du Stade Toulousain dirigée techniquement par André Barthelemy va obtenir très rapidement des résultats probants, notamment par Éric Fauroux, Pierre Joly et Marie-Pierre Arthur.
La consécration est obtenu le 17 mars 1990 à la Halle Carpentier à Paris où le Stade Toulousain obtient le titre de champion de France Honneur par Équipe.